Epreuve PROF à l'agrégation externe

Un article de Wiki Agreg-Ink.

(Différences entre les versions)
Jump to: navigation, search
Version du 10 avril 2016 à 09:46
Dropscone (Discuter | contribs)
(Liens à consulter sur le wiki)
← Différence précédente
Version du 2 juin 2016 à 15:52
Nicolas (Discuter | contribs)

Différence suivante →
Ligne 30: Ligne 30:
J'ai eu trois questions il me semble. Pas de question sur la laïcité, c'était vraiment centré sur le document sélectionné et ce que je venais de proposer.('''anatomisereagan'''- 2015) J'ai eu trois questions il me semble. Pas de question sur la laïcité, c'était vraiment centré sur le document sélectionné et ce que je venais de proposer.('''anatomisereagan'''- 2015)
 +
 + En ce qui concerne l'épreuve prof: la consigne n'a pas changé par rapport à l'année dernière (cf rapport du jury de 2015). 5 minutes en français = 3 minutes d'exposé sur l'exploitation du/des documents et 2 minutes de question.
 +('''cannelle5731'''- 2016)
[[Category: Concours - Agrégation]] [[Category: Concours - Agrégation]]

Version du 2 juin 2016 à 15:52

Page en construction.

Descriptif de l'épreuve : Extrait du rapport de jury 2015

  • On rappelle à toutes fins utiles que la consigne donnée aux candidats était : « A l’issue de l’entretien en anglais sur le dossier d’Epreuve Hors Programme, vous vous appuierez sur le ou les document(s) que vous sélectionnerez pour proposer au jury, de façon concise et en français, une ou des piste(s) d’exploitation possible(s) en situation d’enseignement de votre choix (par exemple et entre autres : thèmes, objectifs langagiers, objectifs culturels, transdisciplinarité ; dimension éthique, etc.). Puis, vous répondrez, en français, aux questions posées par le jury. L’ensemble n’excédera pas cinq minutes. »
  • Les critères retenus pour évaluer cette partie de l’épreuve étaient la structuration du propos, la clarté de la langue, la pertinence de l’exploitation pédagogique proposée et, le cas échéant, le bref échange avec le jury qui suit l’exposé du candidat.
  • Sans exiger des candidats qu’ils construisent une séquence complète, le jury s’attendait à un minimum de précision quant à la façon de traiter le ou les documents proposés. Par exemple, si le candidat proposait de couper un texte jugé trop long, il fallait préciser et justifier en deux mots quel serait le passage retenu. De même, il fallait être aussi précis que possible sur les objectifs poursuivis. Sans les énumérer de façon exhaustive, il était bon de définir au moins un ou deux objectifs pédagogiques, qu’ils soient culturels, langagiers, méthodologiques ou encore citoyens.
  • On a pu noter que la grande majorité des candidats sont familiers des filières existantes, ainsi que des grandes thématiques qui servent de cadre à l’enseignement des langues au collège et au lycée. On a aussi pu constater que les candidats s’exprimaient généralement dans une langue claire et précise, en se gardant d’avoir recours à un registre trop familier. Il convient en effet d’éviter d’employer des tournures aussi peu recherchées que « une structure basique », « je partirais sur... », « par rapport à tout ce qui est impérialisme »... Dans les points positifs, on a également pu noter un souci louable de travailler en collaboration avec des collègues d’autres disciplines ou de poursuivre un objectif citoyen, comme cette candidate qui propose d’aborder un discours critique de la bien-pensance américaine au lendemain des attentats du 11 septembre : elle se déclare désireuse de développer le sens critique des élèves et de les amener à forger leur propre opinion par la prise de distance avec le discours des médias, et par la démarche de vérification des informations reçues. On a enfin pu apprécier que des candidats se penchent réellement sur les difficultés d’un document et sur la manière de les surmonter avec une classe d’élèves.
  • Le jury déplore néanmoins que certains candidats n’aient pas préparé, lors des cinq heures en loge, cette nouvelle partie de l’épreuve. Ces candidats ont alors improvisé une présentation de quelques secondes, et ont eu du mal à répondre aux questions. Il n’était pas de bon augure que des candidats débutent leur exposé en disant que les trois documents pris en bloc pouvaient faire l’objet d’une exploitation pédagogique, dans le cadre de l’enseignement secondaire notamment. Cela dénotait un manque de réflexion préalable sur la difficulté des documents et sur la manière de les aborder en classe. Soulignons qu’il est extrêmement risqué de proposer l’exploitation d’un aspect qui n’aurait pas été traité lors de la synthèse, par exemple la dimension rhétorique du document B, car c’est là souligner une lacune de son propre exposé. On évitera également les formules et les propositions trop évidentes (« avec le document A, je pourrais travailler sur la spécificité du discours littéraire », « on pourrait étudier l’écriture d’un article avec le document B » ou encore « un travail sur l’analyse de l’image pourrait sûrement être intéressant »).
  • Le jury rappelle ici que ce sont avant tout la pertinence et le bon sens de l’exploitation pédagogique proposée qu’il évalue. Attention, donc, à la faisabilité des séquences de cours évoquées et à bien mesurer la difficulté des documents. Ainsi, il ne suffit pas de « faire entrer » un document dans telle notion ou thématique au programme de l’enseignement de l’anglais dans le secondaire pour qu’il soit réellement exploitable à ce niveau. Enfin, sans doute est-il bon de rappeler que dans la perspective d’éduquer les élèves aux valeurs de liberté et d’égalité entre les individus, qui est l’une des missions que s’assigne l’Ecole républicaine, on ne peut proposer des tâches différenciées selon les sexes, comme l’a fait une candidate qui a déclaré qu’un texte parlant d’émancipation des femmes (EHP 5 « Bernice Bobs her Hair ») intéresserait une classe à majorité de filles, mais risquerait de lasser les garçons, ou encore pis, proposer un débat « pour ou contre les droits des noirs » à partir d’une photographie représentant Martin Luther King lors de la marche de Selma (EHP 22).
  • Si un peu de recul est toujours appréciable, trop de candidats perdent de vue qu'on leur demande de réfléchir à un cours d'anglais. Il faut donc se garder de partir vers des considérations éthiques et culturelles trop larges, voire des pistes transdisciplinaires (toutes recevables en soi, bien sûr) avant d'avoir réfléchi sérieusement aux éléments de langue qui pourraient être réinvestis dans les activités (tâche finale ou autre) proposées.
  • Trop souvent le jury a dû ramener la discussion à des considérations terre-à-terre, telles que le niveau visé ou la définition de l’objectif langagier, alors qu'une réflexion préalable aurait permis de mettre en lien de manière raisonnée procédés linguistiques et construction du sens.

Liens à consulter sur le wiki

Des témoignages

J'ai eu trois questions il me semble. Pas de question sur la laïcité, c'était vraiment centré sur le document sélectionné et ce que je venais de proposer.(anatomisereagan- 2015) 
En ce qui concerne l'épreuve prof: la consigne n'a pas changé par rapport à l'année dernière (cf rapport du jury de 2015). 5 minutes en français = 3 minutes d'exposé sur l'exploitation du/des documents et 2 minutes de question. 

(cannelle5731- 2016)