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Roman au programme de l'agrégation externe 1999. Adaptation de Jane Campion (1996).

Edition Recommandée

Henry James, Portrait of a Lady (1881), Norton Critical Edition.

Texte de cadrage

Le roman de Henry James fait partie des œuvres dont la lecture était recommandée pour la question de l'entre-deux ; cette notion garde donc toute sa valeur critique concernant Portrait of a Lady. Pour l'étude en parallèle du roman et du film on évitera de s'enfermer dans le débat biaisé sur la "fidélité" du film à l'œuvre littéraire qui lui sert de pré-texte. La comparaison entre film et roman est tout à fait légitime mais doit tenir compte des caractéristiques de deux écritures autonomes - l'une cinématographique,l'autre romanesque - ainsi que de la différence des publics visés. On s'attachera donc à dégager le fonctionnement de deux modes d'expression, à observer ce qui les rapproche (structure narrative, recours au dialogue, dramatisation et focalisation/ visualisation) et ce qui fonde l'originalité de chacun: temporalité propre, caractérisation des personnages, opposition entre l’“image” littéraire ou scripturale, toujours médiatisée par le langage, et l'image proprement visuelle - à vrai dire audiovisuelle. On aura intérêt à nourrir cette réflexion en se familiarisant avec d'autres adaptations ou "mises à l'écran" telles que "The Heiress" de William Wyler, (1949), d'après Washington Square de Henry James, "The Age of Innocence" de Martin Scorcese, (1993), d'après The Age of Innocence d'Edith Wharton, "Carrie" de William Wyler, (1952), d'après Sister Carrie de Theodore Dreiser et "A Place in the Sun" de George Stevens, (1951), d'après An American Tragedy du même auteur, "Jude" de Michael Winterbottom, (1996), d'après Jude the Obscure de Thomas Hardy.

Bibliographie

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Liens Utiles

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