Oral de linguistique à l'Agrégation Interne - Ancienne épreuve jusqu'à 2014.

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Par Philippe Pelaez, agrégé interne 2006 Par Philippe Pelaez, agrégé interne 2006
-''Voici des introductions possibles pour l'oral : elles permettent de présenter la fameuse typologie demandée lors de l'épreuve; chaque introduction prend environ 1mn/1mn30 (sur un toal de 8-9mn). Il faut ensuite repérer les occurences dans l'extrait proposé.+<blockquote>Voici des introductions possibles pour l'oral : elles permettent de présenter la fameuse typologie demandée lors de l'épreuve; chaque introduction prend environ 1mn/1mn30 (sur un toal de 8-9mn). Il faut ensuite repérer les occurences dans l'extrait proposé. Les introductions ne sont pas là pour faire "beau"; le jury est toujours sensible à une attaque originale.
-Les introductions ne sont pas là pour faire "beau"; le jury est toujours sensible à une attaque originale. Voici des exemples :+
 +Voici des exemples :
*ex n°1 : adjectifs (ou adverbes) : pendant la 1° guerre mondiale, Cémenceau, qui était très soucieux du moral des troupes, avait l'habitude de conoquer les journalistes et de leur dire ...."....(citation)....". Pourquoi ? Parce que les adjectifs (ou les adverbes) sont reflètent toujours la marque de l'énonciateur dans son énoncé. Et on enchaine. *ex n°1 : adjectifs (ou adverbes) : pendant la 1° guerre mondiale, Cémenceau, qui était très soucieux du moral des troupes, avait l'habitude de conoquer les journalistes et de leur dire ...."....(citation)....". Pourquoi ? Parce que les adjectifs (ou les adverbes) sont reflètent toujours la marque de l'énonciateur dans son énoncé. Et on enchaine.
*ex n°2 : HAVE+-EN : Oscar Wilde avait l'ahbitude de dire : "le seul charme du passé, c'est qu'il est le passé"; on lui préfèrera la citation de son ami belge Maurice Maeterlinck, haute fugure du symbolisme, qui disait tout simplement "le passé est toujours présent". Cette phrase est une paraphrase parfaite du present perfect, qui présente le bilan, dans le présent, d'une action marquée comme révolue (valeur de -EN)... et on enchaîne. *ex n°2 : HAVE+-EN : Oscar Wilde avait l'ahbitude de dire : "le seul charme du passé, c'est qu'il est le passé"; on lui préfèrera la citation de son ami belge Maurice Maeterlinck, haute fugure du symbolisme, qui disait tout simplement "le passé est toujours présent". Cette phrase est une paraphrase parfaite du present perfect, qui présente le bilan, dans le présent, d'une action marquée comme révolue (valeur de -EN)... et on enchaîne.
-Il faut savoir ces points sur le bout des doigts; ils sont la synthèse de différents ouvrages et des différents courants linguistiques.''+Il faut savoir ces points sur le bout des doigts; ils sont la synthèse de différents ouvrages et des différents courants linguistiques.</blockquote>
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 +==Le présent simple ==
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 +<blockquote>C'est une erreur de la méchanceté humaine de louer toujours le passé et de dédaigner le présent. (Tacite)</blockquote>
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 +Le présent simple n’est pas repéré par rapport à la situation d’énonciation ; sur le plan aspectuel, il est en rupture avec celle-ci (on parle de valeur aoristique : absence de point de vue de l’énonciateur). Avec le présent simple, il n’y a aucune descrition du procès lui-même. En contexte, il a une valeur différente selon qu’il renvoie à du spécifique ou du générique (une vérité générale valable pour toutes les situations et tous les énonciateurs).
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 +Enoncés spécifiques :
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 +*recette de cuisine : on ne décrit pas de situation unique
 +*reportage sportif : le pcs est envisagé globalement (tir de…)
 +*narration : on informe + qu’on décrit ; validation de la S/P
 +*renvoi à l’avenir : info pure et simple ; renvoi à la notion
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 +Enoncés génériques:
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 +=> désignent une vérité générale valable pour tous les E et tts les situations : ces énoncés; renvoient à la notion (I teach, dogs bark)
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 +<u>'''Remarque :'''</u>
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 +emploi performatif : c’est un emploi particulier du présent simple avec des verbes dynamiques (rappel : les verbes d’état, par leur sémantisme, sont difficilement compatibles avec l’idée d’un procès n’ayant pas atteint son terme ; ils sont de type
 +compact (on ne peut distinguer d’occurrences discrètes) et ne peuvent pas être repérés par rapport à une situation unique). On fait l’acte en le disant ; l’énoncé performatif ne décrit rien : il constitue lui-même une action ;toujourss à la 1ère personne (on parle
 +d’énoncés prototypiques) : I warn you…
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 +==Présent en BE + ING==
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 +La fonction fondamentale de BE + ING est de repérer un procès par rapport à une situation spécifique, la situation d’énonciation. L’énonciateur indique qu’il envisage le procès comme inaccompli, c'est à dire comme non arrivé à son terme.
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 +*Si le repérage se fait par rapport au moment de l'énonciation : valeur dominante : inaccompli
 +*Si le repérage se fait par rapport à une situation zéro : valeur de reprise anaphorique
 +*Si le repérage se fait par rapport au sujet : valeur modale
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 +Ces 3 valeurs sont toujours pratiquement présentes.
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 +Si on a une repérage sup par rapport à un autre procès implicite ou explicite dans le texte, il y a reprise (anaphore) de ce pcs avec valeur de commentaire
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 +Verbes d’état : ils fonctionnent alors comme verbe de processus (dynamique) : valeur généralement modale ou appréciative ou de renvoi à l’avenir.
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 +==Preterit simple==
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 +<blockquote>Les temps du passé ont des noms de défaillance : imparfait, passé composé. (Pascal Bonnafoux)</blockquote>
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 +La marque du passé indique qu’il y a une rupture de repérage avec la situation d’énonciation, qui peut être temporel ou modal :contrairement au présent (qui est lui totalement indéterminé), il peut se raccrocher à d’autres repères (ds le texte
 +ou implicites).
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 +*repère passé explicite : pret renvoie à du passé réel, extra-linguistique
 +*repère fictif : il renvoie à de l’hypothétique (if, suppose..) : pret modal : même opé de rupture, de décrochage
 +*récit : c’est le cadre lui-même qui sert de repère
 +*« tentative use » : la rupture de repérage avec la situation zéro peut être dûe au désir de l’énonciateur d’être moins assertif (plus hésitant, poli). Emploi fréquent avec les modaux (could you ? Would you ?). En français, on utilise l’imparfait ou le conditionnel pour
 +atténuer l’assertion.
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 +'''Discours indirect libre''' : le discours est repéré par rapport à celui qui prend en charge les paroles ou la pensée : rupture avec la situation zéro.
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 +==Preterit BE + ING==
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 +BE+ING n’est plus repéré par rapport à une situation zéro, mais par rapport au repère posé dans le texte ; BE+ING marque toujours l’ancrage dans une situation zéro. La valeur dominante sera soit celle d’inaccompli (repérage par rapport au moment de l'énonciation) soit celle de reprise (repérage par rapport à une situation zéro), soit celle modale (repérage par rapport à une situation zéro)
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 +==Present perfect (HAVE + EN)==
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 +<blockquote>Le seul charme du passé, c'est qu'il est le passé (Wilde)
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 +Le parfait est ce qui n'est plus à refaire (Gide)
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 +Le passé est toujours présent. (Maurice Maeterlinck)</blockquote>
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 +C’est un aspect, et il s’agit de l’aspect d’accompli. Sa valeur est celle d’un bilan dans le présent d’un procès marqué comme révolu. Il s’agit d’un regard en arrière (regard rétrospectif) qui a pour but d’établir l’état des choses.
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 +Le repère est bien le moment de l’énonciation. Ce n’est pas un temps du passé, même indéfini ; c’est le contexte seul qui permet de dire si l’action continue ou pas. C’est pourquoi il est particulièrement compatible avec des termes qui expriment des parcours repérés par rapport au présent (ever, never, yet)
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 +Interaction avec SINCE (étymologiquement after that) : le marqueur de la durée est FOR, et non pas SINCE. Le Present Perfect n’est pas marqueur de durée et n’indique pas une extension du procès jusqu’au moment de l’énonciation (pas plus que have been –ing) : c’est l’ajout d’un complément de mesure qui permet d’exprimer la durée. SINCE n’est pas associée à la durée lorsqu’il pose un point de départ, et est donc suivi d’un preterit. Ex : on peut gloser since he has been home par for the length of time of his being home : ici, on ne peut avoir que SINCE qui est le seul à pouvoir mesurer un procès par un autre (since conj ou prép, pas for, uniqument prép).
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 +Certains parlent d’aspect « transcendant », qui permet de focaliser l’après du procès signifié par le verbe.
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 +==Present Perfect + BE -ing ==
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 +Quand ils sont associés, on a bilan (have –en), mais le bilan d’une activité (be –ing). Attention : c’est le contexte qui indiquera si l’activité est encore en cours au moment de l’énonciation.
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 +En fait, have –en marque l’accompli en situation, et cet accompli porte sur l’activité du verbe envisagée dans son déroulement.
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 +Le morphème Be-ing apporte le trait imperfectif : il permet de saisir le procès à un moment de son déroulement.
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 +Attention également au co-texte, et notamment aux quantifieurs : la délimitation d’un procès par un quantifieur le rend incompatible avec l’aspect be-ing (on ne peut pas dire I’ve been writing 2 letters, car la quantification neutralise l’activité au profit du résultat).
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 +On manipule souvent avec le Present Perfect; il faut prêter attention au procès, si il est non-borné (I’ve been drinking), le present perfect en BE + -ing est une contrainte, car on ne peut pas dire I’ve been breaking a vase, ou break est un procès borné qui implique un état résultant (le vase est cassé).
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 +==Past Perfect (HAD + EN)==
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 +Il s’agit d’un aspect d’accompli par rapport à une situation repère, elle-même située dans le passé. On peut donc envisager les répercussions d’un événement révolu dans une situation passée prise comme situation repère par l’énonciateur.
 + 
 +Il faut chercher la situation repère (procès pas toujours explicite), chercher sur quoi porte le commentaire, et bien montrer que la présence de l’énonciateur est souvent marquée par d’autres indices (forte détermination du S, compatibilité be –ing).
 + 
 +On manipule avec le preterit ; quand on a BEFORE, notamment ; mais avec le preterit, l’énoncé est purement factuel, alors que le past perfect permet d’envisager la durée de l’après procès.

Version du 22 mars 2007 à 15:20

Par Philippe Pelaez, agrégé interne 2006

Voici des introductions possibles pour l'oral : elles permettent de présenter la fameuse typologie demandée lors de l'épreuve; chaque introduction prend environ 1mn/1mn30 (sur un toal de 8-9mn). Il faut ensuite repérer les occurences dans l'extrait proposé. Les introductions ne sont pas là pour faire "beau"; le jury est toujours sensible à une attaque originale. Voici des exemples :
  • ex n°1 : adjectifs (ou adverbes) : pendant la 1° guerre mondiale, Cémenceau, qui était très soucieux du moral des troupes, avait l'habitude de conoquer les journalistes et de leur dire ...."....(citation)....". Pourquoi ? Parce que les adjectifs (ou les adverbes) sont reflètent toujours la marque de l'énonciateur dans son énoncé. Et on enchaine.
  • ex n°2 : HAVE+-EN : Oscar Wilde avait l'ahbitude de dire : "le seul charme du passé, c'est qu'il est le passé"; on lui préfèrera la citation de son ami belge Maurice Maeterlinck, haute fugure du symbolisme, qui disait tout simplement "le passé est toujours présent". Cette phrase est une paraphrase parfaite du present perfect, qui présente le bilan, dans le présent, d'une action marquée comme révolue (valeur de -EN)... et on enchaîne.
Il faut savoir ces points sur le bout des doigts; ils sont la synthèse de différents ouvrages et des différents courants linguistiques.


Sommaire

Le présent simple

C'est une erreur de la méchanceté humaine de louer toujours le passé et de dédaigner le présent. (Tacite)


Le présent simple n’est pas repéré par rapport à la situation d’énonciation ; sur le plan aspectuel, il est en rupture avec celle-ci (on parle de valeur aoristique : absence de point de vue de l’énonciateur). Avec le présent simple, il n’y a aucune descrition du procès lui-même. En contexte, il a une valeur différente selon qu’il renvoie à du spécifique ou du générique (une vérité générale valable pour toutes les situations et tous les énonciateurs).

Enoncés spécifiques :

  • recette de cuisine : on ne décrit pas de situation unique
  • reportage sportif : le pcs est envisagé globalement (tir de…)
  • narration : on informe + qu’on décrit ; validation de la S/P
  • renvoi à l’avenir : info pure et simple ; renvoi à la notion


Enoncés génériques:

=> désignent une vérité générale valable pour tous les E et tts les situations : ces énoncés; renvoient à la notion (I teach, dogs bark)

Remarque :

emploi performatif : c’est un emploi particulier du présent simple avec des verbes dynamiques (rappel : les verbes d’état, par leur sémantisme, sont difficilement compatibles avec l’idée d’un procès n’ayant pas atteint son terme ; ils sont de type compact (on ne peut distinguer d’occurrences discrètes) et ne peuvent pas être repérés par rapport à une situation unique). On fait l’acte en le disant ; l’énoncé performatif ne décrit rien : il constitue lui-même une action ;toujourss à la 1ère personne (on parle d’énoncés prototypiques) : I warn you…


Présent en BE + ING

La fonction fondamentale de BE + ING est de repérer un procès par rapport à une situation spécifique, la situation d’énonciation. L’énonciateur indique qu’il envisage le procès comme inaccompli, c'est à dire comme non arrivé à son terme.

  • Si le repérage se fait par rapport au moment de l'énonciation : valeur dominante : inaccompli
  • Si le repérage se fait par rapport à une situation zéro : valeur de reprise anaphorique
  • Si le repérage se fait par rapport au sujet : valeur modale

Ces 3 valeurs sont toujours pratiquement présentes.

Si on a une repérage sup par rapport à un autre procès implicite ou explicite dans le texte, il y a reprise (anaphore) de ce pcs avec valeur de commentaire

Verbes d’état : ils fonctionnent alors comme verbe de processus (dynamique) : valeur généralement modale ou appréciative ou de renvoi à l’avenir.


Preterit simple

Les temps du passé ont des noms de défaillance : imparfait, passé composé. (Pascal Bonnafoux)

La marque du passé indique qu’il y a une rupture de repérage avec la situation d’énonciation, qui peut être temporel ou modal :contrairement au présent (qui est lui totalement indéterminé), il peut se raccrocher à d’autres repères (ds le texte ou implicites).

  • repère passé explicite : pret renvoie à du passé réel, extra-linguistique
  • repère fictif : il renvoie à de l’hypothétique (if, suppose..) : pret modal : même opé de rupture, de décrochage
  • récit : c’est le cadre lui-même qui sert de repère
  • « tentative use » : la rupture de repérage avec la situation zéro peut être dûe au désir de l’énonciateur d’être moins assertif (plus hésitant, poli). Emploi fréquent avec les modaux (could you ? Would you ?). En français, on utilise l’imparfait ou le conditionnel pour

atténuer l’assertion.


Discours indirect libre : le discours est repéré par rapport à celui qui prend en charge les paroles ou la pensée : rupture avec la situation zéro.


Preterit BE + ING

BE+ING n’est plus repéré par rapport à une situation zéro, mais par rapport au repère posé dans le texte ; BE+ING marque toujours l’ancrage dans une situation zéro. La valeur dominante sera soit celle d’inaccompli (repérage par rapport au moment de l'énonciation) soit celle de reprise (repérage par rapport à une situation zéro), soit celle modale (repérage par rapport à une situation zéro)


Present perfect (HAVE + EN)

Le seul charme du passé, c'est qu'il est le passé (Wilde) Le parfait est ce qui n'est plus à refaire (Gide) Le passé est toujours présent. (Maurice Maeterlinck)


C’est un aspect, et il s’agit de l’aspect d’accompli. Sa valeur est celle d’un bilan dans le présent d’un procès marqué comme révolu. Il s’agit d’un regard en arrière (regard rétrospectif) qui a pour but d’établir l’état des choses.

Le repère est bien le moment de l’énonciation. Ce n’est pas un temps du passé, même indéfini ; c’est le contexte seul qui permet de dire si l’action continue ou pas. C’est pourquoi il est particulièrement compatible avec des termes qui expriment des parcours repérés par rapport au présent (ever, never, yet)

Interaction avec SINCE (étymologiquement after that) : le marqueur de la durée est FOR, et non pas SINCE. Le Present Perfect n’est pas marqueur de durée et n’indique pas une extension du procès jusqu’au moment de l’énonciation (pas plus que have been –ing) : c’est l’ajout d’un complément de mesure qui permet d’exprimer la durée. SINCE n’est pas associée à la durée lorsqu’il pose un point de départ, et est donc suivi d’un preterit. Ex : on peut gloser since he has been home par for the length of time of his being home : ici, on ne peut avoir que SINCE qui est le seul à pouvoir mesurer un procès par un autre (since conj ou prép, pas for, uniqument prép).

Certains parlent d’aspect « transcendant », qui permet de focaliser l’après du procès signifié par le verbe.


Present Perfect + BE -ing

Quand ils sont associés, on a bilan (have –en), mais le bilan d’une activité (be –ing). Attention : c’est le contexte qui indiquera si l’activité est encore en cours au moment de l’énonciation.

En fait, have –en marque l’accompli en situation, et cet accompli porte sur l’activité du verbe envisagée dans son déroulement.

Le morphème Be-ing apporte le trait imperfectif : il permet de saisir le procès à un moment de son déroulement.

Attention également au co-texte, et notamment aux quantifieurs : la délimitation d’un procès par un quantifieur le rend incompatible avec l’aspect be-ing (on ne peut pas dire I’ve been writing 2 letters, car la quantification neutralise l’activité au profit du résultat).

On manipule souvent avec le Present Perfect; il faut prêter attention au procès, si il est non-borné (I’ve been drinking), le present perfect en BE + -ing est une contrainte, car on ne peut pas dire I’ve been breaking a vase, ou break est un procès borné qui implique un état résultant (le vase est cassé).


Past Perfect (HAD + EN)

Il s’agit d’un aspect d’accompli par rapport à une situation repère, elle-même située dans le passé. On peut donc envisager les répercussions d’un événement révolu dans une situation passée prise comme situation repère par l’énonciateur.

Il faut chercher la situation repère (procès pas toujours explicite), chercher sur quoi porte le commentaire, et bien montrer que la présence de l’énonciateur est souvent marquée par d’autres indices (forte détermination du S, compatibilité be –ing).

On manipule avec le preterit ; quand on a BEFORE, notamment ; mais avec le preterit, l’énoncé est purement factuel, alors que le past perfect permet d’envisager la durée de l’après procès.