Pourra-t-on continuer encore longtemps à
enseigner à des élèves, eux-mêmes très conscients
des avancées de la technologie, en ignorant ces ressources et les importants
changements de mentalité qui s'ensuivent; et comment ne pas mener une rélexion
personnelle sur les enjeux, et les risques de ces nouvelles possibilités...?
Le système sélectionne-t-il
les nouveaux professeurs sur des critères encore trop exclusivement académiques?
S'agissant de leur promotion, tient-il
assez compte d'éléments comme leur ouverture aux nouvelles technologies,
la culture générale, le vécu, les travaux personnels (articles,
publications,
...), les compétences pédagogiques déjà acquises (à
l'externe)...
(Une avancée se dessine
dans les conditions d'inscription sur les listes d'aptitude à l'intégration
dans le corps des agrégés, mais
l'interprétation des instructions officielles semble varier selon les latitudes...).
Avec l'explosion des moyens électroniques,
on dispose de ressources jusqu'ici inimaginables. Les contacts avec des spécialistes
du plus haut niveau sont possibles, tant pour l'étude et l'analyse approfondie
des richesses littéraires que pour la communication inter-linguistique.
Ainsi les conférences
virtuelles sur les sujets d'agrégation organisées
par Philip Benz depuis l'Ardèche et Jean Sahaï en Guadeloupe sur les
sujets au programme de l'agrégation d'anglais 2001 grâce au réseau
Tappedin : voir cette page d'information.