Notre ministère de tutelle
a obtenu la libération des droits pour BBC World et Prime.
Nous sommes donc autorisés à enregistrer et diffuser tout ce qui passe
sur ces chaines - les détails sont ici. - info Christine Reymond.
MAIL
>Beaucoup
de collègues emploient la vidéo au-delà des dispositions légales,
mais d'après ma lecture des textes, on n'a le droit que de:
- montrer la télé en
direct
- montrer des enregistrements de
la Cinq (il semblerait qu'il y ait une liste...)
- montrer des films libres de droits
(à usage pédagogique)
- montrer de brefs extraits.
Mais bon, la loi n'a jamais inquiété
les collègues outre mesure, à part ceux qui ont été contrôlés
et qui ont payé des amendes personnelles de 8.000 F... Si(c) seulement
je pouvais la faire respecter, la loi, aux fumeurs de mon établissement !
- Philip Benz, prof d'anglais au Lycée Astier à Aubenas (Ardèche),
auteur du célèbre site English Multiverse).
> La
durée de séquence visionnable dans le cadre d'un cours est limitée
à 3 minutes ! (légalement).
Néanmoins, il existe un organisme, l'ADAV, qui vends cassettes et DVD libres
de droits moyennant un prix supérieur à celui du commerce (disons 250Frs
pour une cassette, et en moyenne 400Frs pour un DVD).
Et là pas de problèmes de diffusion ni de location - parlez-en à
votre CDI !
> On est tenu de n'utiliser que des enregistrements pour lesquels le
droit de diffusion en classe a été inclus dans le prix d'achat ou négocié
par l'organisme prêteur ( CNDP par exemple ou éditeurs pédagogiques
).
Il y a une série de cassettes "Mad for Ads" par exemple dans le
catalogue Nathan que des pubs en langue anglaise.
certains éditeurs inscrivent "for institutional use only " sur les
jaquettes, ce qui t'autorise à projeter en cours. Les Oxford English videos
portent la mention "ce vidéogramme est exclusivement destiné à
des projections gratuites dans un
cadre scolaire ou personnel ".
Le ministère avait négocié il y a quelques années les
droits de certaines émissions télé qu'il avait co financées
( c'est pas sorcier, sur fr3 et des programmes de la cinquième) mais c'est
très restrictif. De plus certainsauteurs négocient les droits pour
une période donnée et ne les renouvellent pas (les héritiers
Dolto par exemple...) ce qui a obligé les CR et CDDP a retirer du prêt
un certain nombre de k7 au bout de quelques années! La loi est très
restrictive et de plus en plus contrôlée comme pour les photocopies...
Je crois qu'on touche ici à un problème de fond de la culture en France
: le droit d'auteur y est très protégé : prix unique du livre,
droit de reproduction, droit de diffusion , et le droit de prêt en bibliothèque
est même en discussion depuis plusieurs années. Le principe en est intellectuellement
tout à fait satisfaisant : une oeuvre de l'esprit n'est pas une marchandise
comme une autre. Mais...
La loi sur le livre porte le nom de notre ministre de tutelle , ce même ministre
qui ne peut nous fournir les moyens financiers de faire de nos élèves
des adeptes de ces mêmes marchandises de l'esprit et nous contraint à
des gymnastiques sans pareilles pour concilier l'inconciliable. C'est ce qu'on appele
un paradoxe en stylistique, non? Frédérique.
> La décision de généraliser l'enseignement du
langage de l'image du primaire au Bac fut doublée de la dotation généralisée
de tous les établissements (publics...) en lecteurs DVD.
Sur ce, tollé de la profession des exploitants de salles qui, à juste
titre (?), se sont plaint estimant qu'une partie de leur fond de commerce était
de ce fait mis en danger.
Il a fallu maintes contorsions ministérielles pour arriver à leur faire
accepter cette dotation en matériel, en leur promettant que l'on recommanderait
aux établissements qui s'engageraient dans l'enseignement du langage de l'image
d'emmener les élèves voir les films au moins une fois en salle...
A ce propos, je me demande si tout le monde respecte cette recommandation... Il est
vrai que de banaliser une demi-journée de cours pour que des élèves
aillent voir un film au cinéma n'est pas toujours du goût des chefs
d'établissement...
Sans parler des collègues qui ne comprennent pas qu'on apprenne aux élèves
à ne pas être béats et passifs face au flot d'images qui leur
est asséné chaque jour. Remarquez, je les comprends : c'est bien plus
pratique d'avoir un troupeau de moutons (de veaux?) en face de soi, ça limite
la contradiction... -Olivier
A.
QUESTION -
> I
was told at the IUFM that we have the right to show films in class, even full-length,
on condition that it is with the intention of analysing it (techniques etc) and that
you make several pauses during the viewing in order to make comments. Is this correct
?
PHIL REPLIES :
> The
last word isn't really in on this.
Legislation is very unclear and contradictory. I'll try to sum up the relevant arguments:
1) As of several years ago, official documents claimed that using a complete film
or other audio-visual document without prior authorisation from the copyright holder
or relevant agencies was forbidden, but that a short sequence, a "citation brève"
(not specifically defined, but probably 3-5 minutes max) was permissible under the
exception for "criticism commentary or parody".
2) Last year, a document of the official Ed Nat site claimed that using an extract
from a film was prohibited, "parce que cela porte atteinte à l'intégrité
artistique de l'oeuvre."
This is the same document that argued that viewing a website on a computer in a school,
whether in class, in the CDI, or elsewhere on school equipment, constituted "contrefaçon"
and thus fell under the requirement for prior authorisation.
3) In the meantime, the Ed Nat has brokered agreements with several television channels
to allow pedagogical use of their broadcasts (which doesn't really help us in English)
and there is a catalog of films for which the right to pedagogical use in class has
been purchased.
This catalog is great if it includes the film you want to use, but naturally the
choice is limited. For example, last year the film Blade Runner, on the national
list of films for the "Lycéens au Cinéma" project, was in
this catalog only in the French version.
So if my school purchases the pedagogical rights to the French version, does that
allow me to show the complete film in English from one of my own cassettes? Who knows?
And who's to decide?
4) For years and years, our dear IUFMs and Académies and so on up and down
the Ed Nat structure have been teaching us
how to use film effectively in class as a pedagogical
tool.
How to avoid just "showing a film as babysitting" and make it a positive
learning experience.
How to judiciously choose short film sequences to illustrate linguistic points.
And so on.
How ridiculous for some legal mavens to claim that
we can't do any of this !
5) So where do you stand?
Who is responsible should you somehow get "caught" showing copyrighted
material in class?
IMHO, you can:
(a) claim that you're just doing what the institution
taught you to do;
(b) claim that showing a short extract is allowed under the provisions for a "brief
citation"; or even that
(c) since you're showing a film from the US or England, and that since classroom
use is allowed under American and British copyright law, your use is legitimate.
In short, just tell anybody who gives you hell to
go pi.s on somebody else's parade.
Personally, I prefer using only short film clips, and telling students that if they
really want to see the whole film, they can borrow it from the CDI after I've finished
with it.
I feel my use is justified, does not impair the legitimate rights of the authors,
and if anything constitutes free publicity for them.
QUID DES LES FILMS AU PROGRAMME
DE L'AGREG
The point is, that if you want to see em, you gotta
*pay*! There is an organisation in France from whom you can purchase screening rights
- and I agree it would be entirely logical for this teacher doing Agreg preparation
to have contacted ADAV and purchased with his "credits pédagogiques"
these rights for at least half a dozen films.
On the other side of the coin, he has the same problem we have - a very limited envelope
of hours to study the Agreg with his students. If he throws away 2 hours per film
times say half a dozen films, what's he going to have left?
English departments aren't really equipped to handle the logistics of film study.
They don't know how to organize it. Given their limited means, it seems to me that
we can't expect anything more.
Informations
générales sur le droit
de la propriété littéraire et artistique et sur le droit d'auteur
en particulier.
OPINIONS :
> "Selon ce document, sont interdits:
1) tout court extrait, car cela porterait atteinte
à l'intégrité artistique de l'oeuvre;
2) toute projection intégrale, à moins d'acquérir les droits
pédagogiques au préalable; et
3) toute utilisation de l'internet, à moins d'obtenir la permission préalable,
par écrit, des propriétaires et ayant droits du contenu des sites que
l'on souhaite utiliser.
Or, au niveau national et académique, on
*préconise* l'utilisation de la vidéo.
C'est enseigné dans les IUFM en formation initiale et continue.
Les manuels l'encouragent avec force extraits de textes liés aux films récents.
Les inspecteurs approuvent.
Des opérations nationales, comme l'opération "Lycéens au
Cinéma" le préconisent, y compris l'utilisation de courts extraits
afin d'exploiter le film en classe, soit avant soit après l'avoir vu en entier
dans une salle.
Pour l'internet, n'en parlons pas.
On vient de lancer les TPE avec grand fracas au niveau national, en préconisant
la recherche des élèves.
Or, il est matériellement impossible de demander l'autorisation préalable
de visionner un site, dont on ignorait l'existence avant de l'avoir vu!Je laisse
de côté des pratiques comme l'aspiration de sites, préconisée
pour contourner le problème de l'encombrement dans une salle multipostes branchée
sur une seule ligne Numéris.
Moi aussi, je suis *pour* la protection et le respect des droits d'auteur.
Mais dans les limites du raisonnable, avec une large exception pour l'éducation.
Certes, nous pourrions ne rien faire d'autre que d'utiliser nos manuels - après
la page 43 vient logiquement la page 44, et ainsi de suite...
Mais ce n'est point, me semble-t-il, ce que l'on nous demande de faire, et personnellement
je n'en ai nullement envie.
> Que la police m'embarque! Je suis prêt
pour affronter l'Ile du Diable! Mais alors, n'oublions pas d'y amener tous les formateurs
IUFM, les inspecteurs, les recteurs d'académie et le ministre de l'éducation
avec!"- JMD., collègue de lycée.
>
There is this organization in
France from whom you can purchase screening rights - ADAV!
ADAV
Ateliers Diffusion Audio Visuelle
41 rue des Envierges
75020 PARIS
tel. :01 43 49 10 02
fax: 01 43 49 25 70
> They often update their catalogue with a gazette referencing
all the films they recently "bought" rights of diffusion (particularly
in schools).
Their products are a little expensive, but then again no problem whatsoever with
copyright law.
I bought a few films there for my classes in Cinema and English, and this year a
group of pupils initiated a ciné-club which is totally legal. Anybody wants
to join the club ? Olivier
A ceci :
« Pour ce qui est des droits
d'auteur, la visualisation en classe d'un extrait de film étudié
en cours ne doit pas dépasser 3 minutes. Ces 3 minutes sont tolérées
(ce n'est en aucun cas un droit)...,
la Présidente de l'ADAV
répond :
> Merci de citer l'ADAV comme source pour l'utilisation des supports
audiovisuels dans le cadre pédagogique. Je dois cependant apporter une rectification
concernant le droit de citation dans le domaine audiovisuel.
Il n'y a absolument pas de tolérance
de droit de citation de trois minutes.
Il y a ici probablement confusion avec la musique où il y a effectivement
un droit de citation de quelques "mesures".
Dans le domaine audiovisuel, pour pouvoir faire une citation, il faut détenir
légitimement un support pour une utilisation en dehors du Cercle de famille.
Si le droit de citation existait en audiovisuel nous verrions, sur les antennes,
des montages d'archives d'extraits de moins de trois minutes qui seraient produits
gratuitement.
Or vous savez sans doute que ce sont souvent ces émissions de montages d'archives
qui sont les plus onéreuses·
En tout cas, bravo pour votre travail.
Varda
LERIN, directrice de l'ADAV
VIDEO A L'EPREUVE ORALE DE DIDACTIQUE A L'AGREG INTERNE
POur ceux qui en douteraient encore,
la possibilité d'un extrait video pour le dossier didac est tout à
fait envisageable.
Une ou deux télés passent le document en boucle et les candidats ont
des casques à leur disposition pour écouter ou non.
A Reims nous avons essayé de nous atteler à ce genre de doc lors de
la dernière séance : extrait de HOPE and GLORY de John Boorman (1987)
(d'environ deux minutes.
On nous a donné le script (heureusement car le début de la scène
se passe dans une gare et l'annonce dans le haut-parleur est inaudible)
le dossier se compose également d'un texte de Michelle Magorian "goodnight
Mister" intitulé BILLETING (rapport avec le cantonnement des enfants
avant le Blitz en GB)
Il faut se demander si on garde les sous-titres ou pas, si on envisagera de travailler
sur tout le film, avant , après...
Ne pas passer à côté des RCC (repères culturels coordonnés)
Repérer la période historique par rapport au programme d'Histoire des
élèves.
On a choisi un premier visionnement sans le son ö je justifierais en disant
que la dissociation du son et de l'image permet à l'élève de
ne pas avoir à gérer deux sources d'information en même temps,
et lui permettra d'inférer face à la difficulté linguistique.
consigne :
The first viewing is with the sound track off,
puis :
sound track on
ex de questions:
Give information as to the location and date the scene (on attend des hypothèses)
Guess where the train heads for / is heading for
et aussi
Concentrate on the atmosphere in the station.
Is it full of screams and shouts, when does the music start. Study its impact on
the viewer.
This scene can be considered as a climatic scene. When is there a climax within the
scene ?
conclusion :
Draw from the boy's attitude the general atmosphere of this scene and imagine what
the film is about and the way the war will be depicted.
Le professeur a choisi de faire visionner le film en entier (NDWM
: Problème de droits !!!, si c'est un filmm de l'ADAV pas de problème,
mais autrement ???)
Homework:
You're a film critic.
Write down an article you would publish about the film HOPE AND Glory
(description d'une vie de famille pendant le Blitz, l'évoution du fim qui
suit l'évolution de la guerre).
On peut également faire raconter la scène du point de vue d'un des
personnages.
GICA Christine,
sur la liste concours-anglais, 1er Avril 2002.
PRACTICAL RESOURCES
Techniques les plus utilisées pour enseigner avec la vidéo
(les extraits d'une à 3 minutes) - normal, arrêt sur image, image sans
le son, visionnement en dent-de-scie...
Video in
the language classroom - methods - tips.
La vidéo en classe d'anglais : la réflexion didactique de Philippe Dudoué,
Prof d'anglais en Mayenne.
Book: Video in Language Teaching par Jack Lonergan, Cambridge
University Press.
Use
video more effectively - new ideas
!
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