'The business of America is business.'
John Calvin Coolidge, 30th President des USA
.

title

Le crime organisé

à la ville et à l'écran

États-Unis, 1929-1951
.
"Le gangster ne fait confiance à personne, il crée le vide autour de lui
et, en bon chevalier d'entreprise, élimine ses concurrents."
÷ Michel Ciment, "Le crime à l'écran".

.

capandat
ö Lawless times 1929 killer jury ö
AGREG gangster Al Capone
with CAPES attorney Mike Ahern.

The Capone Photo Gallery

courtesy The Chicago Historical Society.


ELIZAB TEISSIERE AGREG CONSULTANT ?...

>
...eh oui, un même sujet peut tomber 2 fois de suite,
cela s'est produit en 95, une de mes amies a planché
sur Jules César qui était déjà tombé l'année pré
cédente.
Ce fut, parait-il, une hécatombe.

A vos révisions, donc! - Flor de Brotteaux.


February 2003 : agreg externe mock-exam in Amiens:

Comment upon Henry Kissinger's remarks on the 'Special relationship':
"(it) reflected the common language and culture of two sister
peoples. It owed no little to the superb self-discipline by which
Britain succeeded in maintaining political influence after its
physical power had waned... It was an extraordinary relationship
because it rested on no legal claim ; it was formalized in no
document; it was carried forward by succeeding British governments as
if no alternatives were conceivable. Britain's influence was great
because it never insisted on it ; the 'special relationship'
demonstrated the value of intangibles."(White House Years, 1979 p.90).
How well does it reflect the Anglo-American special relationship from
1945 to 1990?

  • Couverture bleue et rouge, autour de 15,24 euros... l'opus Crime de Cned & Colin par 3 auteurs présents au colloque de Cachan, Divina Frau Meigs, Sophie Body-Gendrot et Francis Bordat : après l'avoir feuilleté bien, il semblerait que c'est un remake de leurs interventions, par ailleurs suffusément résumées par les Golden GICA (see below).

  • Sur Audiosup - le serveur des universités françaises qui permet d'écouter et enregistrer des cours d'une demi- heure environ - un enregistrement audio
    intitulé
    Prohibition et Gangstérisme par la tendre Anne-Marie BIDAUD, d'univ Nanterre.



    sheriff tool"Rat-a-tat-tat, Al Capone!"
    The Genesis of Organized Crime in Chicago
    by Robert M. Lombardo

Although more than fifty years have passed since the rattle of machine guns has died on the streets of Chicago, the cityâs image as the personification of organized crime lives on in the minds of many people around the world.

I remember honeymooning in Greece when my wife and I shared a restaurant table with an English family. When we told them where we lived, the young son held his fingers in the shape of a gun and said :
Rat-a-tat-tat, Al Capone !

Although Al Capone was born in New York, and only lived in Chicago for twelve years, he has probably become the Cityâs most famous citizen...

SUITE et pas moindre sur le site Illinois Police & Sheriff's News, 2615 W Peterson Av., Chicago. Il 60659.

agreg 2002 : CRIME EN DECONFITURE ?

agreg 200
3 : CRIME A LA VILLE ET A L'ECRIT ?

Plusieurs préparateurs auraient en 2002 confié l'existence d'une pétition natio contre le sujet "Crime". Sujet trop vaste, sur lequel presque rien n'a été écrit. Les universités de province rament pour trouver les films, et quid des droits d'auteur (cf. plus bas)? Ce serait un M. Bordat l'auteur du sujet et - dixit un préparateur de province - "c'est un ami, il va m'entendre" (sic).

Ce ne sont qu'impressions et expressions, disions-nous alors ici, ne prônant donc pas l'impasse ici car bien des candidats se sont faits avoir à cette roulette-là.

Il y en a de presque tristes, les fond of the crime study theme.
"N'est-il pas qu'il est temps de travailler
sur d'autres supports, plus motivants, la culture sur celluloïd n'a-t-elle pas aussi ses titres de noblesse?" (O. Livanton)...

MAIL S'AGACE...

> En 1994, je préparais l'agreg externe et l'un des sujets de civi était les pré-raphaélites.
Tout le monde, y compris les préparateurs, pensait que c'était un sujet d'oral (diapos à analyser par exemple).
Nous avons donc été très nombreux à faire l'impasse et... vous avez deviné la suite: les pré-raphaélites sont tombés dans un superbe sujet de dissert à l'écrit!

Donc prudence - à moins d'être un proche d'Eliza...


MISE EN BOUCHE

RIFIFI A CONCOURVILLE : testez vos références culturelles sur l'univers agrégant
avec ce bout de plume d'Oliviero d'Antonini et Giovanni di Sahayi - et, candidats de 2003, lisez aussi l'épilogue. Si vous n'avez pas de temps à perdre, passez votre chemin = scroll down for the serioso stuff.

Lawless times, 1929, transposé soixante-treize ans plus tard.

Bureau du General Attorney Mike Ahern - Int./Jour

Killer agreg gangster Al Capone and CAPES attorney Mike Ahern discuss agreg 2002...

Deux hommes dans la pièce, assis de part et d'autre d'un bureau de tôle épaisse par endroits, défraîchie par ailleurs (au pluriel), tableau vert foncé, quelques craies calcaires - jaune, vert, rouge.

Costumes gris foncé à fines rayures; le premier a les souliers vernis, guêtres blanches posés sur le bureau.

Ce qui n'a pas l'air de gêner le second, qui tourne et retourne nerveusement une feuille A4 Clairefontaine dans ses doigts de main mi-moites. L'autre demeure mi-coi.

On se rapproche du bureau de tôle jadis émaillée. Des marques bombées, sculptures en relief de faciès aplatis par les sbires du tourneur de feuillet du jourd'hui laissent penser que la pièce, et pas que le tableau, en a vu de toutes les teintes de plasma - de tous les rhésus crucifiés au pistolet comme au fer à souder.

L'homme à la feuille est en bras de chemise. Il a chaud.

Il sue à hyper-gouttes malgré le lourdaud ventilo brasse-air d'allure massivette et trapuforme posé derrière lui sur un classeur à tiroirs en tôle également jadis-laquée, portant les mêmes marqûres que le desktop.

En face de lui, plus calmos, en apparence, son co-locuteur, bordure satinée de couvre-chef Panama authentique glissotant entre doigts de main lourdement bagués, joue à faire tourniqueter son luxueux bien de paille en n'en effleurant que le rebord cousu main, seul abat de soie.

Al : Il semblerait Mike, que le jury du clan des Renegers ne soit plus d'accord sur la progression du cours de Civilius...

Mike tourne et retourne nerveusement la solide A4 / 120g dont le motif, effigie de Marianne aux Palmes Académiques en filigrane, transparaît dans la pénombre, modélisant sur le geste de son comparse avec son chapeau, vague réminiscence de techniques de communication inspirées de l'école de Palo Alto.

Mike : Où est le problème, Al ?

Un petit malin aurait-il décidé que Crime en ville n'est pas un bon thème d'écriture pour nos ciné-romanciers de l'agreg à la St Valentin ?

Qui a bien pu sortir une bourdevanne aussi fadasse?

Al : Attention, Mike... j'ai tout juste ouï quelques agreg-ouaïlles se plaindre du trop peu de curés factotums aptes à servir une préparation solide au maniement des outils civilisationnels de Crime... que la plupart se servaient de la webpage de Sire Sahayi pour leurs factuelles interventions, ou picoraient ailleurs sur le net, re-servant sans réchauffer ni indiquer le made in where.

On l'a encore vu faire no elsewhere que dans la capitale du fief champenois...

Certains pontes huileux de la juridiction interne-agrégante s'étaient déjà opposés au projet de coup "agreggation crime" lorsqu'il avait été présenté aux parrains de la loggia interne... - trop vaste, un réseau couvrant ville + écran serait à la limite du gérable ÷ on n'a pas les plans précis de l'édifice, les couvertures vidéo sont difficiles à se procurer même en copie sous manteau via les frères de la Grande Loggia, et le gang des propriétaires du droits de copie nous fait épier par les paparazzi, depuis le coup des copies vidéo du Mort de Huston raflées dans une boîte à pharmacie de station-service en Franche-Comté l'hiver dernier...

Il y a aussi un cruel manque de tireurs d'élite frangliciens type PRAG pour préparer ce coup...

Bref, tout le b
.rdel... serait l'oeuvre d'un certain Bordazzi, dont les poils des oreilles doivent commencer déjà à sentir le roussi à distance!

Mike jette de rage sur la table l'A4 incivilement cabossée, mais qui résiste encore à ses rages.

Mike : Peut-on illico en avoir le cFur net, Al?
Qui est dans le secret? Par tous les dieux du Vésuve, diablotins d'Albanie et angelots qu'a peints Michelangelo, dis-moi tout, c'est un ordre !

Al pose son chapeau sur les genoux, shouffe et reshifte ses mains manicurées avec une délicate pensée pour son esthéticienne commandée de Venise - et non de Vénissieux - respire un bol de cet air lourd des détritus d'émois du passé, au fond peu frais donc, tout en re
spondant à Mike.

Al : Cherche pas trop Mike. Sont seuls dans le secret du gang les Manolli (Dame Agnelli, à vrai dire, depuis que son Giovanni est parti à la pêche) et les parrains de la juridiction interne proche de la grande et réservée prêtresse Mimi Chewski de la Loggia Gaule-Ascèse...

C'est Dame Agnelli, Claudia pour son clan d'estime du clan des VTT-STT ö Verts Traducteurs Transis de Sainte-Tétine, qui a lâché le morceau lors d'un briefing près des décombres de la tour Manufrance, alors que bros et sistas l'interrogeaient sur l'attitude des commissaires à la disette au cas où l'affaire du clan écossais des Giovanni Donne tiendrait la vedette aux rencontres agrégatives des 20-21 février...

Signore Bordazzi est une vraie brebis galeuse aux yeux de la peu tendre maîtresse du Signore Tradittore Di Mano Agnelli Pescatore.

Mike s'ascenscionne dâun bond le séant et ne retient pas un :

Mike : Claudia ! la Madone Nuelli ? L'as... de la traduc, segmentaire assermentée du kilomètre d'analyse !

Il arpente nerveusement la pièce de long en large derrière son bureau, puis s'exclame :

Mike : J'aurais dû m'en douter. Elle arrive toujours à tout savoir, et aspire à tout contrôler, la poupée fumante et fulminante...

Et sa tite sFur Analysa du campus postal J.F. K'cnedi de Vanve-les-Vanvesse m'apprend qu'elle tourne des vidéo-films avec un certain... Wistino-Whisky?

Al : Oustinofriskee, c'est notre expert en langues au clan des Vanvini. Ces deux-là... ils n'arrêtaient pas de se chamailler sur les barèmes et taux d'alcoologie traductionnelle dans les studios K'cnedi, et devant la maquilleuse!

Ils essaient de nous faire avaler un remake du coup des vignobles acadiens de Vinay aka d'Arbelnay... destiné à être revendu en mini-fioles par la famille K'cnedi aux petits bouilleurs de cru du marché aux poux...

Mais ils ont tellement segmenté la cosa nostra et emberlificoté la Scotto mise à Sion que les cousins érecto-rats ont des doutes,
on prévoit un flop magistral avec rupture de segments le jour J - simplement parce que les jeunots voudront en faire trop...

H'm, je vois mal fière Agnelette aux dix millions de pages de traités traduits à la gauche du Palimpestiféré Ouisti-Outang, khôl-khajal dégounolant sous les projecteurs, cendrier en arcopal à portée du petit doigt bagué d'opale...

Mike : Grandioso, al contrario, Al, maintenant nous occupons enfin l'écran, après la ville! Je vais te faire tenir copie du film des studios K'cnedi par la Niña Minetto qui a des amis au GICA-clan des Brissetti-Morati et des Donatelli-Wagnerazzi.

Mais pas d'illusion, même si la juridiction interne n'est pas partante pour un super Crime, Al, d'après ce que j'ai compris, les fellas sont tenus de fournir un projet de sujétion orale pour chacun des coups proposés au regroupement d'impétrance annuelle des aggregatori...

Al ne bouge pas de son fauteuil, pose son chapeau sur la tête, l'ajustant fignolassement sans l'enfoncer tuttafetti, comme s'il n'était pas encore tuttaffeto en partance dans l'estafette de service - privée depuis peu de son chauffeur attitré jugé par trop peu disert...

Il observe Mike qui arpente toujours nerveusement la pièce, demi-pizza en poche suintant coulis de pomodore dans son papier sulférisé, et qui vient de rajuster col Danton sur veston, ayant une fois de plus tâté nerveusement le magnum à croûte chocolat accroché sous son tricot thermal, comme pour s'auto-rassénérer.

Al (a mezzo voce) : Qui choisit le sujet anywayi, Mikeyi?
La gaulienne Chiouski, la juridiction interne, les parrains flingueurs au ministère? Hein ? A qui profite ce Crime dâaprès toi?

Sans arrêter d'arpenter le parquet ciré couvert de sciure fraîchement mais mal-assidûment répartie, regard lessivé perdu dans le vide, il semble chercher des éléments pour ré-appréhender la situation.

Mike : Le sujet est tiré manuellement, à la roulette rusty, Al, à l'abri des regards de truie, au tréfonfonds du bac des ducs... La Française des Jeux a telexé depuis Ixtan au clan des Mammouti un devis pour des services arithmétiques sans virus en période de concours, qui permettraient de replacer le coup de février en août, et soulager du cou sbires velus de Vanves et dactylos de la Via Chateaudun.

Mais les budgets sont survissés là-haut - la plèbe eut tort de croire à la prospérité d'en gauche - et il y encore trop de ronds-de-cuir faisant cui-cui...

Nenni question donc d'opter pour les technologies du clan Billy des Gates avant le retirement du has been corps.

Il s'arrête brusquement, respire, puis tape d'un poing droit dégauchi par d'anciennes audaces sur le bureau de tôle, y laissant une marque supplémentaire, dans un fracas de fracasse-tôle... puis poursuit en fixant Al droit dans le noyau de ses yeux au contour en pépin de prune d'ente de correcteur K-cneddi réclamant son défraiement pour correction délétère bien appliquée à tireurs néophytes.

Mike : Mes hommes n'ont pas de temps à perdre à vérifier toutes ces infos. Alors, si tu sais quelque chose, tu ferais mieux de l'accouchabouler, et illico, avanti !

Tout le monde est sur les dents dans la barque agro-capessante : le Maire de Concours-en-Glé menace de me radier de sa liste expect-orale et me déposer au cachot si je ne lui ai pas trouvé un coupable avant le 20 février...

Le 20 février, Al ! Ca n'te rappelle rien, Al ? A peine une semaine après la St Valentino, jour de l'épreuve agrégatoire...

Bel anniversaire, non ? Déjà l'an dernier nous l'avons fêtée en travaillant sur un coup fumant, avec des rafales anti K-nedi qui ont eu quelque effet.

Et donc, pour revenir à la Cosa Agrega et au Crime programmé si je n'ai pas d'info qui vaille d'ici là, c'est toi et ton gang gangréné qui aurez de mes dernières nouvelles!

Al se lève, visiblement ébranlé par les propos de son attorney soudainement peu accorte devenu, qui décidément doit jouer double jeu.

Al
: T'énerve pas, Mike. C'était juste comme ça, une remarque en passant... Après tout, je puisse m'hêtre tromper sur le Concordat des temps...

Mike : Say no more ou je te fais stranguler illico devant une assiette de spaghettes au pistou de Provence dans les galleys d'un Concorde russe.

Al : Milke, à vrai dire, je vois mal un gang si organisé, si bien outillé et de plus en plus soutenu que celui des listiers agro-capessants qui viennent de réussir à gruger l'édifice vanvi-K-cnédien en y infiltrant la propre fille du condottiere Léoandi, passer la main sur une affaire, on va dire, juteuse.

Si j'étais eux, je n'zapperais pas sur ce coup là!

Parce que même s'ils ne rafflent pas le jackpot au premier passage... il leur reste des chances de raffler la mise au fil des ans, tout en faisant carrière dans la maison des Luciano Ferrari et autres boat-people...

Ils ne seront pas nombreux cette année encore à se partager le pac
tole, soixante-quatre selon la page web...

Bon, je file, ma couturière m'attend. A la revoyure, Mike.

Mike : Ciao, arrivée d'air chaud ! Et gare à toi et aux hautains tiens : si tu retiens des infos sérieuses sur Crime à l'agreg, tu seras privé de Morositas, et flambé tout cru au Valpolicella - au grand dam des chauves et chagrines des commissaires au gag de l'Agaga Action Exchequer... tiens-le toi pour dit, petit joueur en chapeau de cuir et bottes melon...


EPILOGUE-sujet : Crime à l'agreg 2002 - expression ou répression ? Que croyez-vous qu'il arriva ? Ce fut "Crime" qui tomba à l'écrit de l'interne 2002, au triste dam du grand public agrégant qui l'avait mis en grande impasse... Couac qu'il en soit : l'impasse ne paye pas !

Extraits du programme officiel de
l'agreg interne
2002 - sujet reconduit pour 2003...

BO Spécial, 26 Mai 2001 :

1 - Le crime organisé à la ville et à l'écran (États-Unis, 1929-1951)

On étudiera le gangstérisme aux États-Unis et son évolution jusqu'au début des années cinquante avec le développement de la Mafia.

L'exemple de ses représentations dans le cinéma des années trente et quarante (film de gangsters, film noir, film policier semi-documentaire), engagera une réflexion sur le statut du criminel et des policiers qui le combattent dans l'imaginaire hollywoodien (des "flics pourris" du début des années trente aux agents incorruptibles du FBI, en passant par les "privés" ambigus du film noir), et sur le rôle du cinéma dans le développement et/ou la répression du grand banditisme.

(C'est la prolifération des films de gangsters qui a provoqué en 1934 l'application stricte du "Code Hays" face à l'évidence croissante de leur influence sur la jeunesse).

En partant du massacre de la Saint -Valentin (14 février 1929) et des premiers films de gangsters (1931-1932 : Little Caesar, The Public Enemy, Scarface), on s'arrêtera en1951, avec la fin des travaux de la Commission Kefauver, qui prend la mesure de la nouvelle organistion du crime aux États-Unis, telle que l'annonçait déjà le cinéma depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

  • ICI : SECTION SPECIALE FILM NOIR , HAYS CODE...

MAIL

> Quelque chose m'aide beaucoup pour récapituler les films : le site Web sur the greatest films qui est cité sur la page d'agreg : il propose les synopsis d'un grand nombre de films avec des remarques sur les plans, les symboles etc.

Je n'ai pas pu me procurer tous les films, je me suis donc fait une idée en lisant ce qu'ils proposaient.

On y trouve par exemple :
Little Caesar / Scarface / The Public Enemy / White Heat / The Maltese Falcon / The Big Sleep / Touch of Evil. Cela aide quand on ne peut pas tous les avoir vus. ö Isa Guy.


MOTS-BALISE

reality and film, Hays code, Kefauver commission, nature / nurture (heredity / environment), film as (deforming) mirror, crime = industry ? (criminals = industrialists?), monopoles, mirroirs, transgression, répression, Prohibition, prosperity, morale, (ex)(de)(re)pression; gangs, hyphenated Americans, Volstead act, Cagney, Muni, Robinson, racket, numbers games, tax evasion, Coba, Mafia, black hand, fallen woman, "gangster as a tragic hero" (Warshow) - Political corruption, censorship, ethnicity, translation, expression...


EN GUISE D'INTRO

- a number of leads into the organized crime subject that students would be expected to reflect upon...

1. Do not allow yourselves to be carried away by the idea that 'organized crime' is reducible to the mafia.

You can find some traces of one form or another of organized crime within the United States from a fairly early stage - this is what the Browning and Gerassi volume is about.

Although their experience back home may have pre-adapted some Sicilian immigrants to what they would find in the US, and provided them with tools that made them take to the American cities like fish to water, non-mafia gangs existed before they arrived and continued to exist throughout the period 29-51.

How far is it true to say that the conditions of American urbanization were particularly conducive to the growth of illegal organizations?

2. This would lead to a consideration of at least two themes :

on the one hand, does USAnian culture encourage recourse to illegal means of achieving success more than do the cultures of other societies?

Here one might investigate the image of the outlaw, and the darker side of the American Dream.

It may also be a good idea to look at early functionalist accounts of criminality, such as Merton's 'anomie theory'.

On the other, what was there about the objective conditions of urbanization that encouraged the growth of gangs?

This involves looking at Parks and Burgess's accounts of the sociology of the city, bearing in mind that their work springs from what was happening in front of their eyes in Chicago.

3. Do not over-concentrate on the gangs and the gangsters themselves;

the needs and desires of groups within the political realm and within the ranks of the 'Criminal Justice community' played a large part in shaping and channeling the activities of the gangs.

This should not be seen in the simple terms of 'corruption' or 'incorruptibility' - both of which are more properly dealt with under the next point - but in terms of the realities of rapid urban expansion.

(From a later period, one can cite the way in which social agencies contributed to the growth in power and formalization of the Crips and the Bloods in the late 60's and early 70's).

4. From the way the subject is announced in the BO,

one would expect the main emphasis to be upon the various representations put forward - particularly by the cinema, but also by the other media and by official bodies such as the Kefauver Commission.

Here it might be useful to ask why it was that there was such weight put upon the Italian gangs (if indeed we *do* find that Italians were over-represented in gangster films and so on) - this could usefully be compared with the more recent vision of the typical American gangster as being black.

One could also wonder why it was the 'organized gang' that became the focus of attention, rather than the much more prevalent social form associated with crime and delinquency, the so-called 'near-gang'.

By the way, I rather think that much is to be gained from having a look at Alan Parker's clever film 'Bugsy Malone' which, by casting children in a gangster movie, was able to lay bare the bones upon which the originals were fleshed out.

5. Netwise :

In 1950÷51, the crime-investigating committee of Senator Estes Kefauver revealed that organized crime, albeit under new leadership, was still operating.

Perhaps a more alarming aspect brought to light by the committee was the aura of respectability achieved by top racketeers who, by removing themselves from direct contact with criminal activities and maintaining legitimate business fronts, had insulated themselves from criminal prosecution.

The Kefauver investigation led to a flurry of law-enforcement activity, particularly attempts to deport foreign-born crime kings such as Luciano.

In Nov., 1957, a routine police check in remote Apalachin, N.Y., uncovered a convention of gangland leaders from all over the US and abroad.

The resulting rash of investigations revealed the power and extensive operations of organized crime.

The inadequacy and inability of local law-enforcement agencies to cope with organized crime was underscored by the Knapp Commission, which uncovered relations between New York City police and organized crime.

The President's Commission for Law Enforcement and Administration of Justice (1967) estimated that twice as much money was made by organized crime as by all other types of criminal activity combined.

÷ Timothy MASON, chargé de formation.

A must see
for agro-caponets:
Timason's rich webpage

Making of America : an extensive collection of books and journals relating to the development of the U.S. infrastructure: bibliography of books, journal articles, online search tool to search the scanned images of the original pages, extensive Help section, with tips for searching and finding information.

Colloque de Cachan : ici.

REACTIONS

> While I agree in principle, also on the points about non-mafia gangs, wouldn't we have to agree that gang representations in the cinema, radio and early TV were almost exclusively focused on the individual gangster?

I feel that reflections in the media and in cinema are far more than half of the subject as presented. We'll also need to be conversant in the various laws that affected gang activities, like the one that required bootlegging income to be reported to the IRS, and brought about the fall of Capone.

The Hays code and other similar regulatory groups like the catholic commission play a key role, and represent an important reaction both to real and fictional gangsterism.

On other fronts, I also agree that we need to read the rapports de jury and do all the basic agreg stuff, aside from the specific subject preparation. Heck, what with Donne on our list, we'll also all have to become experts on versification and classical rhetoric... - Philip Benz.

On May 27th, a penas 3 horas after first clapping eyes on the just unveiled subject, our friend Philip had launched his webpage on the subject
Organized Crime, in the city and on the screen (1929-1951)

A US-born Professeur certifié d'anglais in Ardèche & aca Grenoble formateur académique en informatique, Phil is looking forward to pad his page out with additional contributions on the topic -
write him!

NDWM :

Nos dabblings n'engagent pas leurs auteurs et n'ont, pas plus que cette page expérimentale d'agreg, pas de valeur °°officielle°° dans le cadre des préparations aux concours.

La référence
°°officielle°°, spécifique aux attentes contingentées des jurys de concours reste le pack Instructions officelles + Rapp de jury + programme des concours + bibliogaphies des pontes + courses en fac et IUFM et, last and least ? décevemment cher pour ce que ce fut ces dernières années - el cned (a purse-flattening 1.700 FRF).

Cependant, nous aspirons à mieux cerner les arcanes les plus incongrues de la chose et à en déjouer les pièges et attrappes.

APPROCHE FRANCAISE

Mail :

> De passage à Londres en aoùt dernier, j'ai fait un saut à la splendide British Library toute récente et voilà ce que m'a proposé l'ordinateur sur le thème "crime in the USA":

    • Shots in the Mirror, Crime Films & Society, Nicole Rafter, Oxford University Press, 2000. Très bien fait & exactement sur notre sujet!
    • Dreams & Deadends, Jack Shadoian, 1977, moins intéressant, assez mal écrit!
    • Crime Movies, Carlos Clarens, 1980, Hollywood Gangland, John McCarthy, 1993.

et le maintenant célèbre

    • Public Enemies & Public Heroes, J. Munby, 1999 - que la célèbre Britishothèque n'avait pas!

    • Hey ! On peut en lire gratos 24 pages !

> Il existe un petit "Découvertes" (n°139) chez Gallimard sur le film noir :

Le crime à l'écran, une histoire de l'Amérique
par Michel Ciment. C'est une introduction plutôt agréable au thème. Il y a des photos, des résumés de films, et même le code Hays. Le tout en français, en couleurs...

VOIR ICI

pètty gangstérisme

> Je m'aperçois que ma prof de civi a repompé le texte d'un site que je viens de trouver sur le gangstérisme! C'est mot pour mot son cours ! deux heures de route aller-retour, alors qu'internet à la maison, ça y est depuis des lustres! - F.

NDWM : le net est si foisonnant - ce n'est pas de mauvaise guerre... pourquoi aller ailleurs?

more, en vrac

> The great movie site : teach with movies.

*See,
New Apple Pie 3ème, A Good Read n° 5 pp156-157, for those of you who find talking to tables interesting...

** Top tip: Watch out for DVDs coming from the UK, they rarely have the French soundtrack or subtitles.

> Veillon, Olivier-René, Le cinéma américain - les années trente- Seuil, coll. Virgule, V40.

Collection "Que sais-je" : Le crime organisé n°3538, en ré-impression...?
Assez (trop?) général.

Yahoo Encyclopédie :

article Alphonse Capone, dit aussi «Scarface», Gangster américain (Brooklyn, New York, 1899 ÷ Palm Island, Floride, 1947).

Sur
la Mafia.

ROWNING (Frank) et GERASSI (John) : Le crime à l'américaine.
Traduit de l'anglais par Jean-Pierre CARASSO -
L'oiseau-lire.com

l'opus crime des Editions du Temps :

Sont téléchargeables ici, ne pas s'en priver :

la table des matières,
l'avant-propos,
la bibliographie,
un chapitre de Michel Serceau :

"Entre Mabuse et le parrain, le crime organisé à l'écran dans les années 30 et 40" (19 pages ).

> très facile à lire, découpé en chapîtres intéressants, bonne première approche sur la question... petit défaut pour l'interne, grand tatou pour l'externe, c'est en français!

celui d'Ellipses - table des matières :

1ère partie (civilisation) :
- A propos du crime organisé (P. Lagayette)
- Prologue : organized crime during prohibition (A . Hage)
-Mirror of violence : the social dimension of gangster movies (G. Black)
- De la mafia ou d'un business à l'américaine (MC Michaud)
- the regulation of morals in the US - a study of State and federal controls of organized crime (JE Branaa)
- well-educated, well-dressed and polite ? the changing face of the Hollywood gangster in the 1930's (R. Vasey)
- le gangstérisme des années 30 et la censure à Hollywood (D. Peltzman)
- Juvenile crime and the Kefauver Hearings ( M. Guillen)
- le crime organisé dans le ghetto afro-américain (1920-1940) (F.
Clary)

2ème partie : cinéma

- introduction (D. Sipière)
- American gangsters in fact and on film : the social construction of an American popular hero (J. Dean)
- the classic 3 : "Little Caesar, Public enemy et Scarface" (Dr Dominique Sipière)
- "sanitizing" "Little Caesar & Co" (M. Guillen)
- cultivating crime and criminalizing culture : screening violence from the depression to the cold war (D. Frau-Meigs)
- clans in "Scarface" and 'the Maltese Falcon", screening the female (E. O'Neill)
- "the enforcer, la femme à abattre" : un film, des regards (P. Floquet)
- "Key Largo" : le gangster au miroir du cinéma, refléxivité et mélange des genres (G. Menegaldo)
- "Investigators, undercover men and the FBI : from gansterism to communism and back again (R. Humphries)
- Sergio Leone's "Once upon a time in America" looks back at the roaring twenties (Z. Saleh)

autres

  • Lesley Brill (Univ of Colorado, Boulder): Growing Up Gangster, Little Caesar : The Public Enemy, and the American Dream, p. 11

  • Jean Loup Bourget (Univ Toulouse) : Le Film noir p. 47

  • Yves Carlet (Univ Dijon): De la crise au code, Hollywood, 1930-36 p. 153...

  • Dans "Lettres d'Amérique" sur les auteurs du XX° siècle, d'après l'émission diffusée sur la 5° (Ph. Labro et un autre journaliste), un chapitre intéressant sur le roman noir (qui a souvent donné lieu à adaptation en
    film noir comme tout bon agrégatif le sait...), ne pas hésiter à y jeter un coude-aïeul.

  • ICI : SECTION SPECIALE FILM NOIR , HAYS CODE...


Quelques citations

From Nicole Rafter's "Shots in the Mirror".

"Crime films reflect our ideas about fundamental social, economic, and political issues ; at the same time, they tend to shape the way we think about these issues. When we look at the relationship between crime films and society, we see a dynamic interplay of art and life."


"Crime movies (...) implicitly make two arguments at once. On the one hand, they criticize some aspects of society : police brutality, prison violence, legal barriers to justice, or the threat of crime ; on the other, they typically offer us some solace or resolution by showing a triumph over corruption and brutality : the savage cop's arrest, the admirable prisoner's escape, the lawyer's victory over legal barriers, or the criminal's ultimate fall.

A key source of crime films attraction (...) lies in the way they provide a cultural space for the expression of resistance to authority.


"Thus, while crime films are often subversive, they also promote systems of social control by making these seem normal, unproblematic, or even useful. Crime films condemn such institutions of power as prisons, but at the same time they reinforce them."


"Criminal motives, limited in the 1930s gangster movies to money or power, became increasingly cryptic and pathological, reflecting a cynical, almost hopeless disillusionment with society."


Thomas Schatz, in "Hollywood Genres" :


"This changing visual world (...) reflected the progressively darkening cultural attitudes during and after the war. Hollywood's noir films documented the growing disillusionment with certain traditional American values in the face of complex and often contradictory social, political, scientific and economic developments."


"Crime films thrived for about a decade after WW2 (...) expanding their commentary on social issues. America entered the Cold War, a period of difficult adjustment and division. Beset by self-doubt, suspicion (McCarthyism and the Red Scare), anxiety (threats of war with Russia and nuclear catastrophe), and rapid change (suburbanization, technological advances, shifts in gender and race relations), Americans embraced social and cultural conformity."


N. Rafter:

"Rather than forcing us to chose between the qualities associated with the "criminal" and the "good-citizen", these movies enable us to shuttle back and forth, to have it both ways. In one common pattern, they induce us to identify with the hero till near the filmís end, at which point they have the hero shot by a good-citizen type.(...) We can savor the danger of the street and the safety of the home, the excitement of violence and the pleasures of peace."


Robert Warshow :

"The effect of the gangster film is to embody this dilemma in the person of the gangster and resolve it by death. The dilemma is resolved because it is his death, not ours. We are safe"

Quelques gangsters célèbres de New York

Arnold Rothstein (1882-1928)

L'ancêtre du crime organisé. Il le contrôle de 1914 à 1928. Il fait fortune dans les jeux (gambling).

Il est connu sous toute une série de pseudonymes: Mr Big - The Brain - The Man Uptown - The Fixer.

C'est le gangster le plus important de son époque.

Il se manifeste autant dans des activités illégales (trafic d'alcool, de drogues, de diamands) que légales (confection).

Il joue sur l'évolution en devenir du fonctionnement industriel et commercial. Il sert de prestataires de services aus syndicats naissant en leur donnant de l'argent et , en même temps, il va voir les patrons en leur donnant des briseurs de grève. Cette démarche servira de modèle à ses successeurs, surtout à Costello. Il est assassiné le 4/11/1928 à NY, probablement par l'un de ses lieutenants. Le cas n'a pas été résolu!

Frank Costello (1891 - 1973)

"The Prime Minister of the Underworld".
Immigrant italien, arrivé avec sa famille à NY en 1896.

Il est arrêté à 14 ans pour cambriolages. En 1913/14, il commence ses premières activités sérieuses: il collecte les loyers pour les propriétaies absents. En 1914, il est condamné à un an de prison pour port d'arme.

Après son séjour en prison il abandonne le "small crime". La prohibition lance Costello qui reçoit le soutien financier de Rothstein dans le contrôle des jeux (courses de chevaux), la vente d'alcool et de drogues. En 1951, il est convoqué devant la commission Kefauver, et se retire des affaires en 1957.

C'est l'exemple classique du gangster qui a su tirer profit des activités illégales pour acheter des élus municipaux ou des magistrats. Il joue sur l'interface entre les gangs et toutes les structures qui pouvaient protéger ou laisser agir les gangs.

The Diamond brothers

Jack et Eddie Diamond, originaires de Philadelphie. Exemples typiques du gangster qui s'en prend au gangster. Ils s'attaquaient aux convois des concurrents qui amenaient l'alcool aux USA. Ils étaient aussi financé par Rothstein. Ils faisaient du racket industriel pendant la prohibition, puis se sont reconvertis dans l'industrie de la confection, de la fourrure, des transports. Opération très lucrative!

Charles "Lucky" Luciano (1897-1962)

Gangster italo-américain le plus important de la période, comparable à Al Capone.

On dit qu'il créa la Mafia américaine en 1931 en exécutant sommairement tous les anciens gangster siciliens dont le style n'était pas adapté aux système américain!

Il est co-fondateur du National Crime Syndicate, un réseau de gangs de toutes les éthnies chargé de contrôlé l'activité des gangs dans diverses régions, en matière de crime organisé.

Il est né à Palerme et est arrivé aux USA en 1906.

Il est arrêté pour vol en 1907, année pendant laquelle il crée une société de protection rapprochée: pour quelques pennies par jour, ils protégeaient des enfants (souvent juifs) victimes d'autres gangs.

En 1920, il se lance dans le trafic d'alcool et compte parmi ses plus grands amis Frank Costello.

La mafia sicilienne dirigée par Salvatore Maranzano entend éliminer Luciano pour régner sur NY, mais il est assassiné! Luciano prend le contrôle de NY et du syndicat du crime.

Ses activités sont "classiques" : alcool, drogue, jeux , prostitutiosn, prêts usuraires, et il en a le monopole.

En 1936, il est poursuivi par le procureur Dewey pour prostitution et condamné de 30 à 50 ans de prison. il continue de diriger l'organisation de sa cellule.

En 1946, il est libéré pour sa participation à l'effort de guerre car il a ordonné à ses troupes de s'assurer de la sécurité des docks et des quais de NY, et il a soutenu l'armée américaine lors du débarquement en Sicile.

Déporté en Italie, mais on autorise le retour de son corps à New York après sa mortelle crise cardiaque.

Autres noms célèbres de l'histoire du Crime

Rogues, Rascals and Outlaws : Politics and The Organizing of Crime in Rural Areas, by Gary W. Potter.

Histoire du FBI de Chicago

créé en 1920, et qui arresta le Caponé.

Document:

la condamnation d'Al Capone.

Le massacre de la St Valentin.

Sur
crimemagazine un article sur le chanteur Frank Sinatra ('strangers in the night') et ses relations avec la Mafia de 1940 à nos jours.

Dans la section "crime film", il est question du film de J.J. Maloney sur l'évolution du film noir.

American History sites review site

In 1950÷51, the crime-investigating committee of Sen. Estes Kefauver revealed that organized crime, albeit under new leadership, was still operating.

Perhaps a more alarming aspect brought to light by the committee was the aura of respectability achieved by top racketeers who, by removing themselves from direct contact with criminal activities and maintaining legitimate business fronts, had insulated themselves from criminal prosecution.

The Kefauver investigation led to a flurry of law-enforcement activity, particularly attempts to deport foreign-born crime kings such as Luciano.

In Nov., 1957, a routine police check in remote Apalachin, N.Y., uncovered a convention of gangland leaders from all over the United States and abroad. The resulting rash of investigations revealed the power and extensive operations of organized crime.

The inadequacy and inability of local law-enforcement agencies to cope with organized crime was underscored by the Knapp Commission, which uncovered relations between New York City police and organized crime.

The President's Commission on Law Enforcement and Administration of Justice (1967) estimated that twice as much money was made by organized crime as by all other types of criminal activity combined...

pour lire la suite:

The Kefauver Investigation and the Knapp Commission


History of the FBI
- the "Lawless Years".


Al Capone
the tsar÷ la star del crimen

Quite a lot has been written and said about Al Capone in newspaper and magazine articles, books, and movies that is completely false. One of the most common fictions is that like many gangsters of that era, he was born in Italy.

Absolutely not true.

This amazing crime czar was strictly domestic - taking the feudal Italian criminal society and fashioning it into a modern American criminal enterprise...

more by Marilyn Bardsley

scarface

aka Scarface

Capone's job at the Harvard Inn was to be the bartender and bouncer and, when necessary, to wait on tables. 

In his first year, Capone became popular with his boss and the customers. 

Then his luck turned suddenly when he waited on the table of a young couple. 

The girl was beautiful and the young Capone was entranced.  He leaned over her and said, "Honey, you have a nice ass and I mean that as a compliment." The man with her was her brother Frank Gallucio. 

He jumped to his feet and punched the man who insulted his sister. 

Capone flew into a rage and Gallucio pulled out a knife to defend himself. 

He cut Capone's face three times before he grabbed his sister and ran out of the place. 

While the wounds healed well, the long ugly scars would haunt him forever.

Al Capone : St. Valentine's Day

Neither McGurn nor Capone ever thought that the planned assassination of Bugs Moran would be an event that would be notorious for many decades to come. 

Capone was lolling so lavishly in Florida, so how could he be held responsible for the murder of a bootlegger. 

"Machine Gun" McGurn was given complete control of the hit...

ICI : SECTION SPECIALE FILM NOIR , HAYS CODE...


QUAND COLLOQUE RIME A'C CRIME A CACHAN SUP D'AGREG

SAMEDI 27 OCT. 2001, 9-18h Journée d'étude sur le crime organisé à l'ENS Cachan

PROGRAMME

" Violence, immigration, et crime organisé entre 1929-1951 " Sophie Body-Gendrot - Université Paris IV.

" Le Cinéma, la ville, le crime organisé " Francis Bordat - Université Paris X.

" Univers de corporation, Univers du crime " Divina Frau-Meigs - Université d'Orléans.

" Jules Dassin : Crime et The City " Reynold Humphries - Université Charles de Gaulle Lille 3.

" Esthétique du réel et transgression sociales : la photographie américaine face au gangstérisme " Jean Kempf - Université Lumière Lyon 2.

" Cagney de décade en décade : Public Enemy, Roaring Twenties et White Heat, Dominique Sipière - Université du Littoral , Boulogne.

" Organized Crime : New York City - What happened during World War two",
Robert Skippon - Institut d'Anglais Charles V / Université Paris 7.

Contact pour les actes officiels du colloque : Françoise JUNG, ENS Cachan, Département de Langues 01 47 40 23 00


HANDS
UP ! WE'RE THE GICA GIRLS DOING WHAT WE DO BEST !

Quatre James Sean Girls, respectables professionnelles au demeurant, se sont retrouvées sans tambour melon ni trompettes de cuir, mais dûment registrées pour la Journée du Crime sur les prémisses de L'ENS de Cachan le samedi 27 octobre 2001au moyen matin. Deux d'entre elles portaient ce badge en tôle de papier déco-lié-laqué ici grandeur nature, reproduction autorisée pour vos missions GICA auto-officialisées.

gica badge
Gro'scrupule d'Intervention concours d'anglais

GICA CRIME SCENARIO REPORT

> Très utile ce badge ! Certains l'ont pris pour l'insigne d'un asso important !

J'ai eu droit aux yeux doux (beurk!) d'un des intervenants, et mangé gratos au RestaU de Cachan : quand j'ai râlé que mes nouilles siciliennes étaient froides, la petite caissière a regardé mon custom-made badge, et a dit "bon, si c'est froid alors je vous en fais cadeau". J'en pleure encore de rire!

Les interventions n'étaient pas toutes aussi intéressantes ni à propos, mais la diversité de l'ensemble valut le coût du déplacement.

Notre équipe de choc vous fait profiter sans ambages de
ses notes, ici.

-
Mine Duchrist, couturière du GICA - admissible.


e-COLLO'QUESTIONS

> vous avez dit colloques ?

Un énonciateur (= un intervenant, souvent professeur de fac) a l'air de s'adresser à un public (= les étudiants d'agrégation ou de CAPES) avide de comprendre et d'apprendre.

Seulement, ceci n'est parfois (souvent?) pas la réelle situation d'énonciation.

Bien, des fois l'énonciateur s'adresse en réalité à d'autres co-énonciateurs, (= ses collègues chercheurs), à qui il va démontrer sa vision unique, sa compétence indéniable, son appréciable contribution au sujet, et lesquels s'empresseront de venir le féliciter en fin de journée.

Les étudiants, eux, sont parfois laissés sur le bord de la route...

Cas extrême, vu à la Sorbonne, celui où l'énonciateur ne s'adresse en réalité à personne: il ne s'agit en fait que l'oralisation du brouillon de son article qui sera publié dans le recueil des interventions du colloque...

- Jean-Marie Ch., agrégé interne crû 2001 (sorti major).

> On pourrait donc considérer les colloques comme davantage utiles pour les questions de civilisation?

L'idéal, si ces colloques sont vraiment destinés à l'agrégation que l'on y apprenne aussi à faire des dissertations !!!

Il serait bien en tout cas que les collègues soient bien au fait de tout ce qui a déjà été dit et redit sur la
Dissertation : exercice de type universitaire au Concours, qui ne s'improvise pas et qui, si on en a l'art, pourrait à la rigueur, se réussir après avoir purement et simplement étudié à fond les oeuvres littéraires au programme.

L'APRES-COLLATION

Au diable esprit de compétition et petits jeux claniques !
L'équipe de choc GICA (gro'scrupule d'intervention concours-anglais)
vous laisse imprimer son
BLOC-NOTES DU COLLOQUE

ICI : SECTION SPECIALE FILM NOIR , HAYS CODE...

.


SAINE LECTURE GICA-PORTEE, DE SOURCE IMPRECISE


KEFAUVER HEARINGS

QUESTION :

I would be interested in specific laws, bills or ammendments to come out of the Kefauver hearings.

REPONSE :

"The Kefauver investigation led to a flurry of law-enforcement activity, particularly attempts to deport foreign-born crime kings such as Luciano." Tim Mason.

MORE NET MEAT :

The Kefauver Investigation and the Knapp Commission

In 1950÷1951, the crime-investigating committee of Senator Estes Kefauver
revealed that organized crime, albeit under new leadership, was still operating
.

Perhaps a more alarming aspect brought to light by the committee was the aura of respectability achieved by top racketeers who, by removing themselves from direct contact with criminal activities and maintaining legitimate business fronts, had insulated themselves from criminal prosecution.

The Kefauver investigation led to a flurry of law-enforcement activity, particularly attempts to deport foreign-born crime kings such as Luciano.

In Nov., 1957, a routine police check in remote Apalachin, N.Y., uncovered a convention of gangland leaders from all over the United States and abroad.

The resulting rash of investigations revealed the power and extensive operations of organized crime.

The inadequacy and inability of local law-enforcement agencies to cope with organized crime was underscored by the Knapp Commission, which uncovered relations between New York City police and organized crime.

The President's Commission on Law Enforcement and Administration of Justice (1967) estimated that twice as much money was made by organized crime as by all other types of criminal activity combined...


The hearings had significant results÷

Legalized gambling proposals were defeated in Arizona, California, Massachusetts and Montana.

Over 70 local crime commissions were established in cities across America as public awareness of the danger of crime increased. Kefauver sought the vice-presidential nomination in 1952 and 1956.

The Senate established a Permanent Subcommittee on Investigations, or the "rackets committee," that held hearings under John McClellan1957-1963.

With the help of special counsel Robert Kennedy, Joe Valachi would testify, Dave Beck and Jimmy Hoffa of the Teamster's Union would be sent to prison...


texte complet : Source A


After the hearings were complete,

the committee offered many suggestions on how to better tighten the laws surrounding organized crime.

Although some of these suggestions were implemented, it did little to deter the Syndicate from existing. It did force J. Edgar Hoover to admit that an Underworld existed, a fact he and the FBI had long denied and ignored.


texte complet : Source B


TV's early power
: a riveting spectacle for the American public.

Reported Life magazine :

"The week of March 12, 1951, will occupy a special place in history.
The U.S. and the world had never experienced anything like it...

All along the television cable [people] had suddenly gone indoors... into living rooms, taverns and clubrooms, auditoriums and back offices.

There in eerie half light, looking at millions of small frosty screens, people sat as if charmed.

For days on end and into the nights they watched with complete absorption...

"Never before had the attention of the nation been so completely riveted on a single matter.

The Senate investigation into interstate crime was almost the sole subject of national conversation.''

This was only six years after the end of World War II, certainly the most cataclysmic event of the century, and Life magazine was saying these hearings, because they were televised, had been an even more riveting spectacle for the American public.

texte complet : Source C

KEFAUVER HEARINGS vs. Sen. McCARTHY'S CHASSE AUX SORCIERES

There is some measure of scare tactics involved in the Kefauver hearings - with high drama for TV, Kefauver was really the first to work this way over the air.

But it seems to me there are some fundamental differences with the McCarthy hearings of the previous decade:

M. Kefauver rather than victimizing individuals, he was trying to establish the existence of a vast secret conspiracy.

With communinism, the vast conspiracy was a given, it was the individuals the McCarthy boys went after (wasn't tricky dicky one of McCarthy's top bloodhounds, as well?)

Whereas with the Kefauver hearings, nobody disputed the existence of individual gangsters.

What was at issue was the umbrella organization.

More soon !

thanks to all those who uncrimely dare share their findings !

la warner
page fac-similé de Le crime à l'écran, une histoire de l'Amérique
par M. Michel Ciment, Ed. Gallimard, coll. Découvertes - à lire absolument.

ICI : SECTION SPECIALE : FILM NOIR, HAYS CODE...


.

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