News From Nowhere: Résumé des chapitres
Ces résumés nous sont proposés par Claire,
alias Nemo sur le forum d'Agreg-Ink.
Merci!!
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Chapter 1 : Discussion and Bed
Londres, soirée d’hiver. Narrateur sort d’une réunion
de la Ligue (National Liberal League ?). Réunion ? “vigorous
statement by various friends of their views on the future of the fully-developed
new society.” Six tendences dont quatre anarchistes
--> cohue générale.
Narrateur prend le métro pour rentrer chez lui (Chiswick Eyot)
; rêve de voir un jour de cette vie nouvelle : “If
I could but see a day of it !” Aucun souvenir de ce
qu’il a entendu durant la réusion.
Fin chapitre : narrateur -->JE pour raconter “surprising
adventures […] as if it were myself who had gone through them.”
Chapter 2 : A Morning bath
Narrateur se réveille et sort de chez lui pour prendre une barque
sur la Tamise : il se baigne mais qqch le dérange --> il questionne
le bâtelier (Dick).
Changement de saison : “for it was winter
when I went to bed the last night and now, […] it was summer, a
beautiful bright morning seemingly of early June.” Narrateur
observe le paysage et le bâtelier (vêtements)
Narrateur ? changement entre la veille et le moment où il parle
semble positif (pont inauguré en 2003, maison sur les berges, …)
--> sympathie
Narrateur débarque sur un ponton pour aller déjeuner. 1er
constat de changement : le bâtelier ne voit pas l’intérêt
d’être récompensé pour son travail (semble ne
pas savoir ce qu’est l’argent) :
“… must come from a place very unlike England” -->
narrateur perçu comme un étranger, comme qq1
venu d’ailleurs
le bâtelier lui propose de devenir son guide pour lui faire visiter
le pays et lui faire rencontrer ses habitants.
Au moyen d’une “little silver buggle-horn”,
Dick appelle son ami Bob résidant au même endroit (“Guest
House”). Bob rêve d’exercer le même
métier que Dick.
Mention de Hammersmith et de Barn Elms.
Chapter 3 : The Guest House and breakfast therein
Narrateur rencontre trois femmes à la Maison d’Accueil (“Guest
House”) et les observe avec attention (apparence, vêtements,
caractère, …). De leur côté, les femmes manifestent
une certaine curiosité envers le narrateur (vêtements) et
guident Dick, Bob et le narrateur à leur table de petit déjeuner.
Narrateur remarque la présence d’une plaque sur la boiserie
(en mémoire du groupe socialiste de Hammersmith) datée de
mai 1962. Bob demande au narrateur (qui se fait désormais appeler
William Guest) d’où il vient mais il préfère
mentir plutôt que de dire la vérité (mention de Walthamstowe
et de Woodford et des grandes démolitions de 1955 par Dick).
Atmosphère bon enfant, insouciante surprend qque peu le narrateur.
Echange de questions/réponses entre William Guest (on apprend qu’il
a 56 ans) et ses “neighbours”.
Dick intervient car les questions fusent et pour que William Guest en
sache plus sur la façon de vivre de ses “neighbours”
il lui porpose de l’emmener à Bloomsbury chez son arrière-grand-père,
le vieux Hammond.
Chapter 4 : A market by the way
William Guest s’en va en compagnie de Dick chez le vieux Hammond
et poursuit ses observations pendant le voyage : il constate l’absence
de tristesse chez les habitants et une joie prédominante dans leur
attitude et décrit l’aspect architectural des différents
bâtiments qu’il voit sur la route. D’ailleurs il trouve
l’architecture “not only exquisitely beautiful in itself,
but it bore upon it the expression of such generosity and abundance of
life”.
Les deux hommes arrivent sur un marché (cf début chapitre
5 “Kensington Market”) narrateur semble stupéfait par
tant de beauté dans les étalages et les gens qui viennent
faire leurs emplettes (en particulier les jeunes femmes). Guest s’étonne
de ne pas rencontrer de “poor people” sur son chemin ? Dick
semble ne pas le comprendre et lui explique que les “sick people”
restent chez eux ou traînent dans leur jardin.
Chapter 5 : Children on the Road (about education)
Le groupe arrive à Kensington (“Kensington
Gardens” plus précisément, mais à part
William Guest, personne ne sait pq l’endroit s’appelle comme
cela). Sur leur route, ils rencontrent des enfants de tous âges
(eux aussi très beaux : “fine specimens
of their race”) qui semblent s’amuser. Dick explique
alors à Guest que les enfants “learn
to do things for themselves; and get to notice the wild creatures”
et que les adultes les y encouragent.
William Guest mentionne les bancs de l’école (comme “system
of education” ou “system of teaching young people”),
ce qui surprend Dick : “I don’t see
how it can have anything to do with children” (il semble
ne pas savoir ce qu’est l’école et quelle est sa fonction).
--> Différence entre éducation pratique (de la vie de
tous les jours) et l’éducation intellectuelle (formation
de l’esprit). Enfants semblent assez précoces --> auto-
instruction (apprennent ce qu’ils veulent, à leur rythme).
Fin de chapitre : mention de célèbres bâtiments tels
que l’abbaye de Westminster, le Palais du Parlement et la cathédrale
Saint-Paul.
--> Tous sont utilisés à des fins différentes
(Palais du Parlement = “subsidiary market”,
…)
Chapter 6 : A little shopping
Dick et William Guest arrivent au marché de Picadilly. Là,
Guest fait l’expérience de petites et se rend compte que
“the people were ignorant of the arts of buying
and selling” ; c’est l’occasion pour lui de changer
ses vêtements mais Dick l’en dissuade car son arrière-grand-père
est un “antiquarian” et qu’il serait curieux de le voir
dans l’état où il est.
Guest souhaite acheter du tabac et une pipe : il se fait servir par une
jeune fille (âgée d’environ 12 ans) qui choisit pour
lui une blague et une pipe qui, aux yeux de Guest, coûte une fortune
mais Dick “warned him against another exhibition
of extinct commercial morality”. Une fois de plus, Guest
s’étonne de voir des enfants tenir une boutique, ce à
quoi Dick répond que c’est qqch d’assez fréquent
et que cela leur permettait par la même occasion de “handle
a lot of diverse wares and get to learn about them”.
Evocation de la Paresse (“Idleness”),
des “slave-holders”
et des “employers” qui, par le
passé, obligeaient les autres à travailler pour eux
--> les femmes perdaient de leur beauté et de leur jeunesse
et engendraient des enfants laids (“no wonder
they bore ugly children”). Paresse perçue comme une
maladie (“a survival of the old medieval disease
of leprosy”). Or pour les habitants de Nowhere, travailler,
rendre service, être jovial, … est un plaisir.
Chapter 7 : Trafalguar Square
Les deux hommes continuent leur périple (avec une 3ème
personne rencontrée au marché de Picadilly) et arrivent
à Trafalguar Square que William Guest reconnaît presque immédiatement.
C’est alors que Dick mentionne une “great
battle [… ] important enough” livrée en 1952
et que T.S. aurait pu être rebaptisée d’un nom qui
aurait commémoré cette bataille.
Le 3ème homme (dont on ignore le nom) mentionne quant à
lui une bataille qui aurait eu lieu au même endroit “about
the year 1887” (attaque à main armée d’innocents
citoyens) et qui n’aurait eu aucune suite, ce que William Guest
“conteste” dans une certaine mesure : “Many
people (les “bludgeoned”) were sent to prison.”
S’ensuit une discussion rapide sur les prisons : William Guest apprend
leur disparition (“… there are not any prisons”).
Mention de la “National Gallery” dont Dick semble ne pas percevoir
l’intérêt, et de “factories” que les habitants
de Nowhere appellent des “Banded-workshops”
et où “people collect who want to work
together.”
Chapter 8 : An old friend
Les trois hommes arrivent à Long Acre ; c’est là
que le 3ème homme rencontré au marché de Picadilly
les quitte. Mention de lieux tels que Holborn, Oxford Road, le British
Museum, “the Museum Market” dans
lequel les deux hommes rentrent pour laisser leur cheval se reposer et
aller chez l’arrière-grand-père de Dick (ce dernier
avoue d’ailleurs à William Guest “there
may be some one there whom I particularly want to see, and perhaps have
a long talk with” ; il s’agit de Clara cf chapitre
9).
Ironiquement, Dick dit de son aïeul “he
looks upon himself as part of the books, or the books a part of him, I
don’t know.” ? Hammond = un homme très cultivé.
Chapitre 9 : Concerning love
Rencontre avec le vieux Hammond qui signale à Dick la présence
de Clara et se rend compte que William Guest vient de l’outre-mer
(“from over the water and far off countries”).
Dick explique au vieux Hammond la présence de Guest :
“our guest finds things much altered, and cannot understand it ;
nor can I ; so I thought I would bring him to you, since you know more
of all that has happened within the last two hundred years than anybody
else does.”
Puis, Clara et Dick s’éclipsent pour se retrouver ; Hammond
se retrouve seul avec Guest qu’il se voit dans l’obligation
de traiter “as if [he] were a being from another
planet.”
Hammond explique à Guest l’histoire de Clara et Dick qui
vont sans doute s’épouser à nouveau, ce que Guest
ne comprends pas car pour qu’il y ait remariage, il faut qu’il
y ait eu divorce auparavant ? il apprend que le divorce n’est plus
de mise car ce ne sont que des “matters of
property quarrels.” Ainsi, “the
sacred rights of property” ne sont plus + “no
law-courts to enforce contracts of sentiment or passion.”
? Deux personnes sont dites mari et femme si elles ont des sentiments
réciproques l’une pour l’autre et si elles sont ensemble.
Ce n’est pas pcq deux personnes ne sont plus ensemble que la vie
s’arrête ; donc aucun intérêt à “exagerate
these matters of sentiment and sensibility.” + “no
code of public opinion” donc personne ne juge qui que ce
soit.
Situation des femmes dans la société : plus de tyrannie
possibles entre hommes et femmes ? plus de mariage au sens insitutionnel
du terme. Ainsi, “The women do what they can
do best, and what they like best, and the men are neither jealous of it
or injured by it.” + “… it is a great pleasure to a
clever woman to manage a house skilfully, and to do it so that all the
house-mates about her look pleased, and are greatful to her.”
De la même manière, les femmes ne se soucient plus pour l’avenir
de leurs enfants ? “more insctinct for maternity
than the poor drudge and mother of drudges of past days could ever have
had.”
Chapter 10 : Questions and Answers
Le problème de l’éducation est de nouveau évoqué.
Hammond définit l’éducation comme suit : “…
a niggardly dole of not very accurate information ; something to be swallowed
by the beginner in the art of living whether he liked it or not, and was
hungry for it or not”. Hammond explique à Guest que
“children thrust into schools when they had
reached an age conventionally supposed to be the due age, whatever their
varying dispositions might be, […] and subjected to a certain conventional
course of ‘learning’ implique “ignoring
the fact of growth” + la pauvreté ne permettait pas
aux enfants d’accéder à l’éducation (“the
hurry of poverty forbade anything else”).
? L’éducation par la contrainte n’est pas plus recevable
car les enfants finissent par oublier ce qu’on leur a enseigné.
Plus de traces (ou très peu) des slums ? celebration of “The
Clearing of Misery” + “éradication” de
l’industrialisation.
Hammond décrit à Guest Londres et ses environs (sud de la
Tamise, Oxford, villages environnants …) = anticipation de ce que
Guest va voir par la suite.
? peu ou pas de démolition(s) + invasion de la campagne par la
ville (“The town invaded the country”) ; influence mutuelle
entre les deux “mondes” ? “the
difference between town and country grew less and less.”
? “and it was indeed this world of the country
vivified by the thought and briskness of town-bred folk which produced
that happy and leisurely but eager life of which you have had a first
taste.”
Chapter 11 : Concerning government
Guest s’intéresse à la question du gouvernement (institution
+ façon de gouverner) : s’agit-il de “republicanism”
ou d’une “dictatorship”
?
--> Hammond lui répond que “our
present parliament would be hard to house in one place, because the whole
people is our parliament.” “we have no longer anything which
you […] would call a parliament.”
Un dialogue composé de questions et de réponses s’ouvre
alors entre Hammond et Guest (phénomène visible dans le
livre car mention du nom Hammond et de “I”)
-->critique du Parlement qui favorisait les intérêts des
“Upper Classes” au détriment
des classes inférieures et faisait croire au peuple qu’elles
participaient un petit peu à la gestion et à la direction
de leurs propres affaires. Si rébellion, intervention de la loi
+ répression. Vrai gouvernement du 19ème siècle =
“gouvernment by law-courts and police”
whose purpose was “the protection of the rich
from the poor, the strong from the weak.” -->SOCIETE INEGALE
+ “destruction of wealth” ? “poverty” + “tyranny”
-->Plus de gouvernement dans la société de Nowhere.
Chapter 12 : Concerning the arrangement of life
Hammond explique à Guest que la vie, même si elle a été
simplifiée avec le temps, n’en reste pas moins complexe.
Origine du bonheur : “It would be possible
for us to contend with and rob each other, but it would be harder for
us than from strife and robbery. That is in short the foundation of our
life and our happiness.”
Le phénomène de transgression existe toujours (“errors
of friends”) mais il n’y a pas pour autant de “criminal
classes.”
Plus de propriéte privée --> disparition naturelle des
lois et de tout ce qui pouvait être considéré comme
un crime --> “Thou shalt work in order
to live happily.”
Plus de législation criminelle --> le châtiment entrainerait
la peur et aggraverait le mal. Par contre, le transgresseur se doit de
faire réparation autant que faire se peut. Origine de la violence
= propriété privée + “artificial
perversion of sexual passions” (selon la loi, la femme était
la propriété de l’homme), tyrannie exercée
par la famille (“held together by no bond
of coercion, legal or social, but by mutual liking and affection”),
haine, envie, …
Pas d’échanges commerciaux à proprement parler ? pas
de législation commerciale.
Chapter 13 : Concerning politics
Hammond : “I will answer your question briefly by saying that we are very well off as to politics, because we have none”
Chapter 14 : How matters are managed
Plus de rivalités nationales, plus d’inégalités
d’homme à homme à l’intérieur des sociétés
+ plus de nation donc pas de revendication identitaire possible par la
stimulation du patriotisme.
Divergences d’opinion existent toujours mais “do
not crystallise people into parties permantently hostile to one another,
with different theories as how to build of the universe and the progress
of time.” Idem pour les différends entre personnes
: les pbs sont “settle[d] […] by the
will of the majority.”
Nowhere = société communiste que Hammond reconnaît
comme n’étant pas infaillible.
Chapter 15 : On the lack of incentive to labour in a Communist society
Question de la récompense d’un travail : “The
reward for labour is life.”, “the
reward of creation”. In Nowhere, labour doesn’t imply
suffering. Hantise des habitants de Nowhere = “there
is a kind of fear […] that we shall be short of work. It is a pleasure
which we are afraid of losing, not a pain.”
Guest s’interroge sur “how [they] gained
this happiness” ? “by the absence of artificial coercion,
and the freedom for every man to do what he can do best.”
Parallèle avec le passé à propos du Marché
Mondial, de l’économie de marché et de la production
de masse (production ne répondait pas nécessairement à
un besoin clairement exprimé = in Nowhere, “the
wares which we make are made because they are needed.”)
Chapter 16 : Dinner in the hall of the Bloomsbury Market
Dick et Clara reviennent dans la pièce (Hammond et Guest discutent
depuis 3h30). Les deux amoureux, le vieux Hammond et Guest s’en
vont dîner.
Clara s’étonne que l’on porte tant d’intérêt
aux siècles passés, surtout en matière de peinture
et de littérature.
Chapter 17 : How the change came
Guest se retrouve de nouveau seul ac le vieux Hammond et avoue que ce
qui l’intrigue le plus, c’est “how
it all came about.” (sorte de “Revolution” =
nouvelle évolution de la société, qui ne s’est
pas accomplie pacifiquement). Vivre heureux et dans l’égalité
= qqch d’inconcevable pour les classes inférieures, dont
les esclaves qui se sont finalement rendu compte qu’ils pouvaient
se passer de leurs maîtres ? mise en place du “State Socialism”
mais résistance des capitalistes ? “great
discontent” Ouvriers se sont associés pour créer
des “trade unions” ? émeutes
? ouvriers obtinrent de meilleures conditions de travail et acquirent
de plus en plus de pouvoir.
Diminution du temps de travail chez les ouvriers + loi pour un salaire
minimum (19ème sicèle) pour les industries les plus importantes
+ loi pour les prix maxima des principaux produits ? gouvernement décida
de créer des “government factories”.
Puis Hammond explique comme la débâcle s’est installée
: manifestation à Trafalguar Square ? intervention de la “bourgeois
guard” ? prisonniers + morts. D’autres réunions
s’organisèrent pour répondre aux autorités
dont une autre à Trafalguar Square deux semaines après la
première.
? Londres déclarée en état de siège. 2ème
manifestation à T.S. (se termine, dixit un témoin oculaire,
dans un bain de sang).
? Début de la guerre civile puis “GENERAL
STRIKE”. Gouvernement voulut intervenir mais inutile car
pas de rébellions à l’horizon.
Communisme se profilait à l’horizon.
Chapter 18 : The beginning of the new life
Suite à la Révolution, amélioration des conditions
de vie des anciens pauvres. Les “rebels […]
felt themselves strong enough to build up the world again from its dry
bones, - and they did it, too !” “Workman” et “gentleman”
“destroyed commercialism”.
? Naissance d’une vie nouvelle, d’un monde nouveau basé
sur “delight in the life of the world.” Nouvelle vie proche
du “Middle Ages.” + croyance
en “continuous life of the world of men”
+ les hommes à s’aimer les uns les autres = société
divisée entre “blind tyrans”
et “apathetic degraded slaves.”
Cependant, une menace : plus de compétition pour stimuler l’effort
? peuple plus disposé à penser, à rêver car
plus surmenée.
? Remède : “production of […]
art” (art = “work-pleasure”)
? désir de beauté (“craving
for beauty”).
Plaisir du travail (“we got pleasure into
our work”)
Clara et Dick viennent chercher Guest pour rentrer à Hammersmith
Chapter 19 : The drive back to Hammersmith
Le vieux Hammond prend congé et espère avoir transmis un
message que Guest emportera avec lui lorsqu’il retournera dans le
monde d’où il vient : “Who knows
but I may not have been talking to many people ? For perhaps our guest
may some day go back to the people he has come from, and may take a message
from us which may bear fruit for them, and consequently for us.”
Visiblement; Dick souhaite voir Guest rester dans ce “happy
world to live in.” : il propose de l’emmener dans le
Nord (Wiltshire) en période de fenaison et de moisson pour qu’il
voit comment les gens vivent.
Une fois de plus, Guest constate la beauté des vêtements
des habitants de Nowhere et se demande comment les gens qui portent de
si beaux vêtements ont les moyens de se les offrir =
“old blunder” car l’argent n’existe pas/plus.
Chapter 20 : The Hammersmith Guest-House again
Dick, Clara et Guest arrivent à la Maison d’Accueil où ils retrouvent Boffin et Annie qui semble ravie de retrouver Guest et que ce dernier déclare apprécier plus que Clara (“I liked her better than Clara”). “A little feast” est organisé pour fêter leur retour. Guest éprouve une certaine sérénité + contraste passé / présent : “for the first time in my life, I was having my fill of the pleasure of the eyes without any of that sens of incongruity, that dread of approaching ruin, which had always beset me hitherto when I had been amongst the beautiful works of art of the past, mingled with the lovely nature of the present.”
Chapter 21 : Going up the river
Guest se lève tôt pour prendre son petit déjeuner et retrouve Annie dans la salle principale. On est au mois de juin (“June morning”). Puis Dick, Clara et Guest embarquent sur “a pretty boat […] handsomely ornamented.” Guest imagine alors le tableau de la fenaison dans le pays de Nowhere (tableau que Dick lui a vaguement décrit afin qu’il puisse le découvrir par lui-même) ; pour lui, ce spectacle ne présente aucun intérêt, aucune beauté et n’a rien d’agréable.
Chapter 22 : Hampton Court. And a praiser of past times
Le groupe continue son périple au fil de l’eau. Guest éprouve
un certain sentiment de quiétude et de jeunesse. Clara demande
à Dick de s’arrêter à Hampton Court où,
après négociations entre eux, ils finissent par s’arrêter
pour dîner. Puis ils repartent pour s’arrêter ensuite
à Runnymede où ils sont recueillis par un vieillard chez
qui ils passent la nuit. C’est à cette occasion qu’ils
font la connaissance d’Ellen (petite-fille du vieillard) qui semble
ravie de recevoir des visiteurs : “The girl
danced up to him and threw her arms round him , and said ‘Yes, I
am, and so ought you to be, grandfather.’ “
Le vieillard entame une discussion avec Guest mais Ellen intervient et
se livre à une critique plus ou moins acerbe des livres et n’hésite
pas à faire, au contraire, l’éloge du monde dans lequel
ils vivent : “Books, books ! always book,
grandfather ! When will you understand that after all it is the world
we live in which interests us ; the world of which we are a part, and
which we can never love too much . Look !” (cf p383).
Puis l’interrogatoire de Guest par le vieillard reprend : Guest
apprend à ce dernier que la compétition est toujours de
mise là où il vit (“…
it is the rule there” ; “ the competition […] is still
the rule”).
A la fin du chapitre, tout le monde va se coucher. On découvre
alors les craintes de Guest : “the pleasure
of the evening quite extinguished my fear of the last night, that I should
wake up in the old miserable world of worn-out pleasures, and hopes that
were half fears.”
Chapter 23 : An early morning in Runnymede
Guest se lève de bonne heure et va se promener aux alentours de
la maison où ils ont passé la nuit avec Dick et Clara, espérant
rencontrer Ellen. Au lieu de cela, il croise des hommes et des femmes
qui le questionnent gentiment et lui passent le bonjour. Puis il retrouve
Ellen, Clara et Dick dans le jardin. Puis ils rentrent à la maison
et retrouvent le vieillard : une discussion concernant la/les transformations(s)
du passé s’engage. Une fois de plus, Ellen s’impose
et manifeste clairement son goût pour le travail et la vie dans
son ensemble : “and as for me, I work hard
when I like it, because I like it, and think it does me good, and knits
up my muscles, and makes me prettier to look at, and healthier and happier.
[…] I love life better than death.”
Après avoir pris leur petit déjeuner, le groupe s’en
retourne à la barque pour continuer de remonter la Tamise.
Chapter 24 : Up the Thames : the second day
Le groupe repart (on nous dit qu’il est 7h) avec le vieillard et
Ellen. Guest note le changement d’architecture : “I
saw […] that my old enemies the « Gothic » cast-iron
bridges had been replaced by handsome oak and stone ones.“
La barque passe l’écluse de Datchet. Mention du collège
d’Eton et du château de Windsor (musée + lieu d’habitation)
? petit cours d’histoire par Dick.
Puis le groupe aborde à Bisham où ils sont accueillis par
« two old men and a younger one »
qui insistent pour qu’ils restent avec eux. Finalement ils poursuivent
leur chemin vers Marple-Durham, chez Walter Allen, un ami de Dick, qui
ne semble pas très enchanté de les voir malgré son
insistance auprès de Dick pour qu’ils viennent lui rendre
visite. C’est alors qu’il évoque le décès
d’un jeune homme tué accidentellement par un autre pcq il
aimait la même jeune femme que son rival. Visiblement il semble
affectée par ce décès auquel il ne s’attendait
pas.
Chapter 25 : The third day on the Thames
Le lendemain, Walter revient sur la conversation de la veille. S’engage
alors un débat quant au traitement à « infliger »
à celui qui a tué. Selon Clara, « he had better have
his fill of gloom now, and […], wake up presently to see how little
need there has been for it” + elle est persuadée qu’il
ne se suicidera car son attachement à la jeune fille est bien trop
grand.
Le groupe reprend sa route et s’arrête du côté
de Berkshire où ils rencontrent un groupe de jeunes filles qui
aimeraient les voir rester avec elles mais Dick « put forward his
theory of beginning the hay-harvest higher up the water, and not spoiling
my pleasure therein by giving me a taste of it elsewhere. » Par
la même occasion, Guest remarque une certaine égalité
entre les hommes et les femmes dans le savoir et l’intérêt
porté aux choses de la vie.
Chapter 26 : The obstinate refusers
Sur les conseils des jeunes filles qu’ils ont rencontrées
dans le chapitre précédent, Clara, Dick, Walter Allen et
Guest s’en vont vers le nord-ouest à pied où ils rencontrent
ceux qui se surnomment “the Obstinate Refusers” par refus
de participer à la grande fête qu’occasionne la fenaison.
A cette occasion, ils font la connaissance d’une tailleuse de pierres
du nom de Philippa, dont le travail a été retardé
à cause de sa maladie. C’est pq elle n’accorde pas
une grande attention à ses visiteurs.
Chapter 27 : The Upper Waters
Walter débarque sur la rive de Berkshire puis le groupe continue
son chemin pour faire une halte et dîner à Wallingford où
ils font la connaissance de « another edition
of old Hammond », Henry Morsom, qui leur conte «
the detailed record of the period of change to the present state of things
». Ainsi l’on apprend que les arts (faire du pain,
construire une charpente, …) s’étaient perdus et que
« the old men amongst the labourers [had to] teach the younger one
gradually, a little artisanship. »
“You must remember," said the old antiquary,
"that the handicraft was not the result of what used to be called
material necessity: on the contrary, by that time the machines had been
so much improved that almost all necessary work might have been done by
them: and indeed many people at that time, and before it, used to think
that machinery would entirely supersede handicraft; which certainly, on
the face of it, seemed more than likely. But there was another opinion,
far less logical, prevalent amongst the rich people before the days of
freedom, which did not die out at once after that epoch had begun. This
opinion, which from all I can learn seemed as natural then, as it seems
absurd now, was, that while the ordinary daily work of the world would
be done entirely by automatic machinery, the energies of the more intelligent
part of mankind would be set free to follow the higher forms of the arts,
as well as science and the study of history. It was strange, was it not,
that they should thus ignore that aspiration after complete equality which
we now recognise as the bond of all happy human society?"
“Clara broke in here, flushing a little as
she spoke: "Was not their mistake once more bred of the life of slavery
that they had been living? - a life which was always looking upon everything,
except mankind, animate and inanimate - 'nature,' as people used to call
it - as one thing, and mankind as another. It was natural to people thinking
in this way, that they should try to make 'nature' their slave, since
they thought 'nature' was something outside them."
“ ... machine after machine was quietly dropped under the excuse
that machines could not produce works of art, and that works of art were
more and more called for.”
“I looked, and wondered indeed at the deftness and abundance of
beauty of the work of men who had at last learned to accept life itself
as a pleasure, and the satisfaction of the common needs of mankind and
the preparation for them, as work fit for the best of the race.”
Après avoir visité une sorte de musée d’art
- collection personnelle de Henry Morsom sans doute – ce dernier
embarque avec Clara, Dick et Guest en direction d’Oxford où
il doit se rendre pour aller à la Bibliothèque Bodléienne.
C’est alors qu’ils croisent à nouveau Ellen, qui les
a suivis en barque de peur de ne plus jamais les revoir.
Guest prend alors les rames de la barque et engage la conversation avec
Ellen. Puis à la fin du chapitre, comme prévu, Henry Morsom
est débarqué à Oxford. Entre temps, Guest profite
des qques occasions qui lui sont données pour contempler qques
endroits qui lui sont connus ou inconnus (Abingdon, Godstow, …)
Chapter 28 : The Little River
Le petit groupe poursuit son périple, Clara et Dick dans une barque et Guest et Ellen continuant leur conversation dans une autre. D’ailleurs celle-ci avoue à Dick la raison pour laquelle elle a décidé de les rattraper : "My friend, you have guessed right about me; and to tell you the truth I have followed you up from Runnymede in order that I might ask you many questions, and because I saw that you were not one of us; and that interested and pleased me, and I wanted to make you as happy as you could be.” Guest profite de l’occasion qui lui est donné pour faire une sorte de déclaration – non verbalisée dans le texte – à Ellen.
Chapter 29 : A resting-place on the Upper Thames
Guest se rend compte que le paysage est traité de la même
manière qu’une œuvre d’art : «
… the fields were everywhere treated as a garden made for the pleasure
as well as the livelihood of all … »
Le groupe fait une nouvelle halte pour dîner ; Ellen et Guest poursuivent
leur conversation autour de l’art et de sa disparition, de la vie
des riches et de celles des pauvres. Les deux personnages semblent très
bien s’entendre ("I must say for him
that he has explained himself to me very well indeed, so that I quite
understand him." ; “Of one thing I was sure, that her beauty
and kindness and eagerness combined, forced me to think as she did”)
et Ellen aimerait que Guest l’éclaire encore sur certains
points.
Chapter 30 : The Journey’s end
La discussion entre Ellen et Guest se trouve maintenant tournée
vers la Tamise, son histoire, l’état actuel des berges -
visiblement très bien entretenues si l’on considère
ce qui se passait au 19ème siècle :
"They mismanaged it," quoth I. "Up to the first half of
the nineteenth century, when it was still more or less of a highway for
the country people, some care was taken of the river and its banks; and
though I don't suppose any one troubled himself about its aspect, yet
it was trim and beautiful. But when the railways - of which no doubt you
have heard - came into power, they would not allow the people of the country
to use either the natural or artificial waterways, of which the latter
there were a great many. I suppose when we get higher up we shall see
one of these; a very important one, which one of these railways entirely
closed to the public, so that they might force people to send their goods
by their private road, and so tax them as heavily as they could."
"The river having lost its practical or commercial value - that is
being of no use to make money of - "
"Well, it was utterly neglected till at last it became a nuisance
- "
"So then they turned the makeshift business on to it, and handed
it over to a body up in London, who from time to time, in order to show
that they had something to do, did some damage here and there, - cut down
trees, destroying the banks thereby; dredged the river (where it was not
needed always), and threw the dredgings on the fields so as to spoil them;
and so forth. But for the most part they practised `masterly inactivity,'
as it was then called - that is, they drew their salaries, and let things
alone."
Par la voix d’Ellen, le narrateur nous donne (ou plutôt nous
confirme) indirectement une information presque capitale, à savoir
l’inexistence de l’argent : She nodded. "I understand
what that queer phrase means," said she. + dénonciation et
critique de ce qu’elle appelle les « river-guardians »
ou « master-people »
Le voyage sur la Tamise touche alors à sa fin lorsque le groupe
arrive sur les berges où les attendent «
a dozen persons, both men, women, and children. » qui semblent,
aux yeux de Guest, avoir trouvé le bonheur : “...
and my heart swelled with joy as I thought of all the beautiful grey villages,
from the river to the plain to the uplands, which I could picture to myself
so well, all peopled now with this happy and lovely folk, who had cast
away riches and attained to wealth.”
D’ailleurs, on pourrait se demander si la vraie richesse de la vie
n’est pas justement ce bonheur simple et sans contraintes dans cette
société où tout ce qui la compose rime avec plaisir
et bien-être.
Chapter 31 : An Old House amongst New Folk
Ellen rejoint Guest qui s’est détaché du groupe pour
contempler la beauté du paysage et lui demande de la conduire à
la maison. Une fois de plus, le narrateur utilise la voix d’Ellen
pour faire passer son message, celui du retour aux sources, à la
terre et aux vraies valeurs de la vie : "The
earth and the growth of it and the life of it! If I could but say or show
how I love it!" ; valeurs qui viennent s’opposer à
celles de la société du 19ème siècle où
tout n’est que travail, inégalité(s) (sociales), pauvreté,
corruption, dégradation et décadence et où le plaisir
de vivre et d’être n’existent pas.
A la fin de chapitre, le tendre tête-à-tête entre Ellen
et Guest est interrompu par Dick venu chercher ce dernier pour le dîner
et Clara venue s’occuper d’Ellen. Ainsi les deux personnages
se retrouvent séparés et Guest doute de revoir la belle
Ellen.
Chapter 32 : The Feast’s beginning – the end
Dick et Guest vont se baigner avant le dîner qui, dixit Dick, aura
lieu dans l’église. Par ailleurs, ce dernier manifeste son
goût pour la terre et pour la vie en général, ce qui
n’échappe pas à Guest : “In
his way also, as Ellen in hers, I could see that Dick had that passionate
love of the earth which was common to but few people at least, in the
days I knew; in which the prevailing feeling amongst intellectual persons
was a kind of sour distaste for the changing drama of the year, for the
life of earth and its dealings with men. Indeed, in those days it was
thought poetic and imaginative to look upon life as a thing to be borne,
rather than enjoyed.”
Mais l’entrain que Guest commence à manifester en cette fin
de chapitre afin de profiter de la fête, se dissipe lorsqu’il
passe le seuil de l’église et se retrouvent face aux regards
vides et inexpressifs de Clara et Ellen (idem pour Dick) lui signifiant
qu’il ne peut pas être des leurs : «
No, it will not do; you cannot be of us; you belong so entirely to the
unhappiness of the past that our happiness even would weary you. Go back
again, now you have seen us, and your outward eyes have learned that in
spite of all the infallible maxims of your day there is yet a time of
rest in store for the world, when mastery has changed into fellowship
- but not before. “ ... “I was not three yards from the two
women who, though they had been my companions for such a short time, had
really, as I thought, become my friends. Clara's face was turned full
upon me now, but she also did not seem to see me, though I know I was
trying to catch her eye with an appealing look. I turned to Ellen, and
she did seem to recognise me for an instant; but her bright face turned
sad directly, and she shook her head with a mournful look, and the next
moment all consciousness of my presence had faded from her face.
I felt lonely and sick at heart past the power of words to describe.”
Guest s’en retourne alors près de la vieille maison qu’Ellen
désirait ardemment voir de ses yeux, « inexpressibly shocked
» et ne sachant que faire.
C’est alors que le narrateur s’éveille chez lui, à
Hammersmith, et se rend compte que tout cela n’est qu’un rêve
qui, il l’espère, « [will add]
a little hope for [the] struggle » pour aller vers des jours
meilleurs et atteindre ainsi le vrai bonheur.